il est difficile de capter l’air dans la bouche, car si on l’aspire il se perd en oxygène et rejoint comme une écriture énergétique, microscopique, les tissus si on ne respire pas et qu’on veuille garder l’air, il se peut bien que l’on expire, mais c’est sa vie et non plus l’air qui cette fois Lire la suite « caractère »
Archives de l’étiquette : Tout-monde
Conférence de Romuald Fonkoua
à écouter, impossible de tout résumer ni retranscrire , sauf à dire que je m’y retrouve plus encore que je ne le pensais, le langage vise à l’unité quand le monde vise à l’unité dans un monde visant à la multiplicité le langage ne peut viser qu’à la multiplicité d’où il ressort que l’essentiel duLire la suite « Conférence de Romuald Fonkoua »
l’ici qui marche dans l’ailleurs
Mais pourquoi raisonner uniquement en terme de territoire, d’identité de corps, vassalité et communauté ? quid de l’esprit comme des courants qui ne sont pas que marins ou mammifères, s’inscrivent dans une mathématique, aussi surement que le soleil brille les aléas aimantent les affinités et gravitent, les pôles de nos circulations intérieures sont en mouvance, attirés lesLire la suite « l’ici qui marche dans l’ailleurs »
i-je rien
en rebond à l’article de Gérard Larnac sur Poétaille que je cite : L’Universalisme est sous le coup d’une double naissance : expansion globalisante du même à l’exclusion d’un tout autre qu’il s’agit systématiquement de nier, et dans ce cas totalitarisme au sens strict du terme ; trame unique de toutes les diversités assemblées, dans l’écoute,Lire la suite « i-je rien »
marinheiro
et si l’on devait dire le bouleversement quand à la mer marche l’étendue de l’eau la poitrine inspire les flots, aspire à s’embrumer, brume d’eau aux surfaces des écailles pour le marin c’est comme claquer la porte d’en bas de la rue qui monte et suivre les pavés jusqu’au bureau de tabac, et s’en revenir au portLire la suite « marinheiro »
rire l’exil d’ici
tout-monde contre exil ou bien porte t’on l’exil en soi ou bien porte t’on le tout-monde en soi malgré l’exil malgré la fraction du monde en trois malgré le monde et malgré soi rire l’exil d’ici et quand la vague frappe plus fort qu’un crash à Hyde Park est une antidote à l’exil qui défie d’exilLire la suite « rire l’exil d’ici »
Dogside
comment de sa position apparemment dominante, qui même si elle était de dominée de ce pic d’Europe de l’ouest de l’intérieur même de cette zone de la dominance, encore faut il adhérer à cette pensée qui irrigue les automatismes et la réflexion issue de cette société, l’homme s’y voit il ? ils sont les survivances, etLire la suite « Dogside »
francophonie
ce qui m’intéresse ce n’est pas le français mais les gens, les peuples etc. individualités qui transitent par cette langue, le français sans les français dirait Anna Moi, qui de toutes façon n’existent pas , c’est pour cela que l’on peut dire cette phrase, néanmoins j’ai l’impression que l’on revient à une fiction deLire la suite « francophonie »
vent l’insatiable veut
les mouettes ont fait taire les grenouilles et le vent souffle , apporte de la fraicheur avec le soir , des cris bizarres dans la nuit , un cormoran, si loin de la cote cela semble peu croyable mais qui sait ce qui franchit la distance c’est la magie du vent d’écourter l’espace rendre l’improbableLire la suite « vent l’insatiable veut »
bord des voiles
© photo Pierre Verger amené par les secousses les caprices et le rejet la vie comme une eau et soi comme le bois, ballotement, la tête à l’envers quand le monde ne semblait plus avoir de sens, la raison s’agrippe au peu mais la tourmente emporte le fétu alors on est tenté d’en rire etLire la suite « bord des voiles »