La chose écrite est partout, elle n’est pas création exclusive. L’homme s’est inspiré des rythmes pour en faire cette trace du vivant qui lui est intelligible, qui synthétise l’expérience dans cette forme haute. La forme n’est pas formule, l’écriture est rendue au divers, simples bâtonnets et boucles comptables dont la simplicité permet de rendre compteLire la suite « la chose écrite est partout »
Archives de l’étiquette : écrire
mordre c’est
la phrase le python L’allure est impériale, avançant comme au rythme des claquements de mâchoire et l’endormissement qui la jappe. Dire se conforme à l’équivalence des éléments mis en perspective qui rassemblent, faste mouvant. Prend l’allure d’un grand python qui déroule, les os ou osselets coulent comme dans l’eau. A-t’on déjà vu une locution s’éleverLire la suite « mordre c’est »
tanuki
Il suffit d’en être sûr, la certitude d’avoir raison est suffisante, privé de cet échappatoire, ce ne sont qu’automatismes qui annoncent la mort et la préfiguration du bagne des jours quand la chaine se fait de plus en plus longue et qu’elle pèse, chaque anneau le poids d’un superlatif , d’un conjonction autant dire uneLire la suite « tanuki »
Muette sur la lettre
Passé de l’autre coté de la barre poudreuse de rouge le chemin d’ocre ou le pole aussi haut qu’il semble possible avant de tomber La pluie et la brume ça et là des amas de matière brumes noirs coulées blanches ces accès du monde où l’écriture transpire des laves épargnées Ce sont des iles l’ordinaire deLire la suite « Muette sur la lettre »
rétréci
De toutes parts de telles contraintes que je m’en sens tout rétréci. Sans que le monde en perde son importance, sa dominance m’oblige. Il n’est nul besoin d’écrire. Est-ce une parenthèse accolée au monde, une parfaite concordance, le monde et moi quel consensus et respect des formes ? Il fut un temps où je lançaisLire la suite « rétréci »
Débrayer
Même quand je capte au vent, j’ai conscience qu’écrire est au delà de la description. Même le confort d’être accoudé ou lorsque je me gratte. Même quand je pose le pronom personnel et que je me situe dans le processus de la phrase établissant un point dans l’espace, je sais que je me trompe. OùLire la suite « Débrayer »
Scintillation – Shen Congwen et sa femme Zhang Zhaohe
De l’index toucher et reposer l’étoile dans la paume, ou de l’œil, édifier et défiler le chemin de douceur ou tendre la soie d’un voyage ému, à travers les montagnes, rire et descendre les déserts et parler au temps. Le ciel dans le regard, j’aime le bloc dans la pensée de ceux que j’ai rencontréLire la suite « Scintillation – Shen Congwen et sa femme Zhang Zhaohe »
franc ou rire
Franc ou comment je retrouve la trace de la langue dans la langue ou bien quand tout n ‘est pas si simple du moins pas tant que ne brille pas le bouleau ou la roche, ou l’illustre vocable qui court dans l’eau sur l’eau comme une truite ou une écrevisse un caillou comment c’est laLire la suite « franc ou rire »
le chemin vers le monde
à chaque ruée de la touffeur, l’être là où ça s’enfonce, en soi et le mystère. Et la vie qui vibre et les mots retenus comme ceux du vide .
la cabane
L’être court, relève le défi, se confronte à la neige, au froid ayant décidé qu’il lui fallait voir clair j’en sens l’écho et je l’écoute.