Le paysage, la nature est une véritable fascination. S’assoir sur le motif et peindre, laisser venir sur la feuille, l’approcher et apprendre à voir tandis que la main gagne l’esprit. Trois grands maitres, Fred Williams, John Marin et l’ombre de Constable et des grands chinois. Mais c’est surtout la reconnaissance d’une intimité du vivant et la puissance du cœur qui est à l’œuvre et motive toutes ces recherches. Vibrer et reconnaitre rythme, lumière et poésie.

Étendue lointaine
Un enracinement vers son horizon ou la nécessité de s’ancrer dans une perspective qui permette d’échelonner la réalité tangible du proche à ce lointain inaccessible qui ne s’offre qu’à l’esprit et au regard. Lignes à l’espace et couleurs intimes, foisonnement de l’entour sont des projections où l’homme se mire à l’univers.





Pulsation rythmique – 1999
Le rythme s’empare du souffle et tente de se limiter à cette seule voix. Simplifier les formes pour faire entendre ou voir leur résonance étendue au dessin qui devient, s’il est réussi, rythme, couleur, lumière et trait .








Hommage à Fred Williams
Fred williams est un peintre australien qui a tenté d’allier témoignage sur le motif et puissance de l’esprit du lieu, rythme et résonance. L’Australie n’est pas la France et l’espace sous mes yeux ne se plie pas à cette expérience du paysage. Il fallait pourtant le tenter.







Chant du monde – 2000
Qu’entendre par « chant du monde » ? certainement une musique où quelque chose s’élève et célèbre le lien de l’être au souffle de la nature et l’exprime dans un chant. La main en reconnaissant les méandres qui s’offrent aux yeux laisse filtrer les mouvements du cœur de vive voix. Ce pourrait être une carte des chemins de l’œil.








bois et bosquets
La fascination pour les bosquets est lié à l’imprécision et à la masse, l’énergie du foisonnement et le respect de l’aspect brut qu’a la nature qui se propose aux yeux.




Feu des pinèdes
L’aspect flamboyant des pinèdes du sud appelle l’énergie La rencontre avec le vide de la feuille et le plein du monde est comme un tracé du chemin à suivre, inlassablement pris par le pinceau.




Bois sacré
La pinède ou le bois est vue comme un feu intérieur rassemblant les énergies flamboyantes du monde. Reconnaitre aussi bien cet élan que le tissage des forces qu’il suppose.





Arbres et lumière
L’arbre est une fascination et s’approche du singulier tout en mêlant ses branches à l’universel, l’air, l’entour et la sève nourricière dont il est un éclat. Il est aisé de s’y appuyer et de s’y reconnaitre, pourtant l’arbre est le lieu des croisements et de la circulation du vivant. Il ne cesse de m’occuper.






Grands aplats – 1998
Accorder la primauté au dessin qui ne se suffit plus d’être la fondation et le balbutiement premier mais devient audible pour éclairer la couleur et permettre une clarté d’élocution mais aussi un raccourcis. Les grands aplats sont comme une affirmation première qui ne prends pas de détours pour voir. Au contraire se passer du dessin et donner à voir par l’éclat des masses et la luminosité des touches, des apports de la matière qui est avant tout opaque et rythmique.







Marines ou l’azul

