
Muette sur la lettre
Ma passion pour l’encre le gout pour les mots surplombent la rencontre.
C’est au Japon que l’inspiration a lieu :
le monde est neuf.
Cette marée immense

C’est l’heure ou on va voir les bêtes vivre la nuit dans la chaleur moite redevenir animal et feuler ou courir apeuré

Peau d’ekwos, paléopoème
Ekwos est le nom de ce cheval vieux comme la langue. Sur la terre qui a son age, il souffle et court, use son corps et c’est ce que le poète raconte, c’est pourquoi on entend les mots au lieu de sentir l’effort et l’énergie, la peau et la douceur de ses naseaux.
L’humain veille
un essais poétique à travers les voix du poèmes qui musiques défaillances et rebellions tracent une nouvelle carte d’où partir …

Temps sans failles
L’homme du grand fleuve? La belle au sang
ensorcelle, convaincue de l’utilité de son enchantement, paré à deviner.
Théorie du Marsup
De fil en aiguille les histoires se tissent, improbables genou flexion de l’être indocile, fils d’un canevas rompu.
Morsure de la muse
Qui est la muse ? Elle apparaît au détour d’un rêve ou dans le silence du lac Ce sont aussi les yeux de ce qui déclenche et le corps est comme une épée, qui tranche.

Sept chants pour Yemanja
Comme un chant de l’univers marin l’humeur des rives comme des hauts fonds la rumeur est noire et se dépose en trainée de fleurs.
L’ombre des grands arbres

Comme en négatif, un pays, sans savoir où ni qui l’habite, l’eau bute sur la terre où vibre l’énergie, la sexualité et la manière brutale qu’ont de se manifester les rêves.

Aura vive
Aura vive comme la lumière de la méditerranée, celle aveuglante sur l’espace. est-ce le blanc, le bleu ou le tracé des aventures humaines prêtes à établir l’harmonie suprême.

Amina mutine
L’île est le lieu de l’exil mais le lointain rime avec beauté comme le proche tangue dans les départs …