Muette sur la lettre

Passé de l’autre coté de la barre poudreuse de rouge le chemin d’ocre ou le pole aussi haut qu’il semble possible avant de tomber La pluie et la brume ça et là des amas de matière brumes noirs coulées blanches ces accès du monde où l’écriture transpire des laves épargnées Ce sont des iles l’ordinaire deLire la suite « Muette sur la lettre »

saturé le papier l’est

ce que j’aime dans cette endroit c’est la possibilité d’avoir la tête couverte par la brume et l’orage du haut de la promenade trempée de noir et les gris des tessitures enveloppent l’herbe où l’encre investit creuse en fines lamelles rejoignant les fibres les plis et les accrocs des trombes de pluie finissent en rigolesLire la suite « saturé le papier l’est »

Ombre

Si l’ombre n’est pas cette bienfaisance et l’abri de la lumière   Considérée comme telle crue et diaphane morsure de la lumière   Le corps lui même pénétré abandonnant toute densité   Comme une larve sous le corps de la terre et y cédant ; une cellule espaçant les points de l’incarnation jusqu’à devenir lueurLire la suite « Ombre »

à l’ombre des mousses

  mais si boire à la source nous vient du ciel boire dévale la fraicheur de l’aplomb   l’arythmie facile est démentie par le chapeau la montagne n’est pas à grimper mais la vapeur qui bruisse sous le couvercle   ruades dans les creux l’ombre étouffe le choc des certitudes   le vertige en taches crissementLire la suite « à l’ombre des mousses »

encre aire

elles me semblaient retenir le sens caché de la féminité, le sens profond dont les œuvres sont les remontées Barbara Hepworth résumait sa philosophie de son art dans ces mots : « significant form » le sens à même la forme ,   moi au Yale center for british art j’allais tous les jours dessiner et tenterLire la suite « encre aire »