doigt sur le déclencheur

Je suis retourné sur la colline pour dérouiller mes mollets une par une les bribes de peur crient et glissent sur le gravier les pelures d’incertitude se nouent dans ma silhouette les tourterelles je fais taire les sirènes les cordées d’ascenceur mes émois d’attaque ma cage thoracique jubilent je marche d’un pas sans précédent monLire la suite « doigt sur le déclencheur »

Mounture

Tout le problème est, trouver un espace plan où pouvoir marcher. le temps du langage ne doit pas s’encombrer serre la narration à raconter quand il y a tant à rencontrer , cela suppose l’emploi d’un présent à porter dans sa besace pas de gibecière car on ne prend rien, pas de nasse, une pocheLire la suite « Mounture »

saturé le papier l’est

ce que j’aime dans cette endroit c’est la possibilité d’avoir la tête couverte par la brume et l’orage du haut de la promenade trempée de noir et les gris des tessitures enveloppent l’herbe où l’encre investit creuse en fines lamelles rejoignant les fibres les plis et les accrocs des trombes de pluie finissent en rigolesLire la suite « saturé le papier l’est »

brune à l’accord

et me promenant j’allonge le pas par ce lacet je croise les fils désordonnés des piquants comme autant de questions points les fruits rouges de l’année comme les réponses laissées à l’appréciation, le suspend des teintes brunes allaient de l’ocre au plus profond retourné la charrue cet élan qui casse le végétal les prés réclamaientLire la suite « brune à l’accord »