Je suis retourné sur la colline
pour dérouiller mes mollets
une par une les bribes de peur
crient et glissent sur le gravier
les pelures d’incertitude se nouent
dans ma silhouette les tourterelles
je fais taire les sirènes les cordées d’ascenceur
mes émois d’attaque ma cage thoracique
jubilent je marche d’un pas sans précédent
mon oeil mes mains se sont accrochées
au feuillage érables trembles noyers pins perchés
la pente les troncs penchés ahuris et bavards poussent
dans mon dos
les maisons impeccables de ceux qui vivent ici
les beaux parcs, les haies taillées les voitures immobiles
les grilles fermées les cadenas les alarmes et les chiens
m’ont fait signe de passer mais vite
carrés plats traits barrés toit d’enceinte et bords en rond
humeur ovale déclivité maximale*
sur ma bonne mine
j’imagine
ne m’ont pas mordu
là haut tout là-haut pas d’hélicoptères pas de mirador ni de décharges
une pie glousse dans la baume du pin des insectes par milliers des abeilles des papillons
des ailes le corps aérien rose de l’horizon
rien de cette féérie n’a hurlé quand je suis passé
Enclencher
Raconter les endroits hérissés
Débloquer les maux de têtes ou du corps
L’on ne sait battre des ailes
Mais l’occasion rebelle
Pousse à déclencher
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Bises&Souffles
Il en faut beaucoup parfois à se mouvoir…
Coucou Tsaneem ! 😀 battre des ailes dans les mots du corps, tu dis , et voila que je ne sais plus raconter les hausses hérissées !