Initialement publié sur Les vents de l'inspire :
vide au creux des mains les os sonnent le retour du bleu dans l’entre branchel’aridité du ventre le verrou de la soif le vent hirsute la totalité sonore du feuillage aux creux des boisjoue caché le pic vert les plumes de l’oiseau les sauts de la pluie…
Archives de la catégorie : AU GRE DU VENT
Dans la ville d’automnede lignes de pans et quelques troncs l’espace le temps le pouls qu’une bourrasqueEt le froid du vent qui perce des trousdans les portes et les fenêtresil semble que la planète s’achèvese vide se recroquevilleDe la sève verte de la splendeurdu son exubérant de l’eauRousseur et claquement d’un bégaiement de cygneDans l’êtreLire la suite
S’informent doucement les eaux dans son corps Le mouvement d’un seul retraitles milliers de pontsles particules et le pouls L’éclat limpide de l’œill’élancement du brasdans les angles des chairsà l’ombre des synapses Où les chemins se perdentune peau recouvre l’os d’une épaisseurd’eau gonflée De muscles de tendons de cartilagesprocurele poids la marche et l’abandon AuLire la suite
luit par les yeux ce jet glapit d’un saut bonditles feux repliés sur la nuit où le tertre finitoù la chasse commence où le trait de l’homme assis capte dans le calepin un long sifflement de plumedans le blanc une envolée crisse dans la matière opaquede l’encre où l’eau n’échancre pas lavis un trait deLire la suite
Partir comme d’un détour des chemins détrempé quand la touffe d’herbe irrite le sol Grince la porte et le mondegrand ouvert Tonnerreet l’oiseau entre les feuilles s’envole Soudainementil n’y a plus rien dans le cielque les nuages et la pluie les froissements du ventet les flaques d’eau Dévalent et délavent le noir
Ligne avance droite sur le silence, flotte sinueuse et retors dans les formes évoquées la transparence ne s’entend que dans le froissement des entrechocs du blanc la perte des chevauchements des plaques ou seules les étincelles arriment le temps les seuls sons dans l’échancrure sont les interrupteurs aiguës des soudainetés ces heurts dans l’irrégularité sontLire la suite
la cloche qui sonne le départ n’a pas retentila vague se casse contre le béton l’eau oublie l’ombre petit à petit se fait dense, englobe les rives et les courants les dérives des barges, le retard du courrier et les papiers dans la mer temps d’aimer il y a quelqu’un qui se baigne de l’eauLire la suite
Racler les pieds sur le sol gris des accidentsau quart des touffesles plus hauts bras des cactus et contre les bas des corps la peau respire le cuir absorbe la gorge aspire un soulèvement de la peau sur l’air chaud les veines sous la sueur et la chair rose de la fatigue quand le tempsLire la suite
j’observe de ma fenêtre les abords et je me dis je vais en faire un jardin, défricher et ramasser les mûres et les journées sombrent dans la paresse et le bâillement, j’ai oublié ses mots mais tous nous acceptons de laisser dans le non dit ce qu’un peu d’éveil pourrait faire vivre la bouche ouverteLire la suite
Du draps de lin et l’air sur la pointe chaude de toutes les langues du beau soleil de la blondeur cette chevelure de blé cette bouche de cyclone ce corps d’orage ce sang d’or ravage à mille kilomètres de là l’eau et toutes les eaux les rivières de suc ce tronc fleuri ce fruit juteuxLire la suite