vide au creux des mains
les os sonnent
le retour du bleu dans l’entre branche
l’aridité du ventre
le verrou de la soif
le vent hirsute
la totalité sonore du feuillage
aux creux des bois
joue caché le pic vert les plumes de l’oiseau
les sauts de la pluie à la brume
les failles mauves d’un crane de gouaille
les jets d’un rêve de pierres
picore les flocons et le givre
infiniment froide
une rive raye les nuages
laisse l’encre absorber l’humidité
l’odeur les bris et le roulis
la pluie plus forte sur les flaques
arrache les feuilles sèches à la sève
en écho à l’orage à un age de plomb
se fige à l’aube
l’envie, l’absorption de la chair.
