Racler les pieds sur le sol gris des accidents
au quart des touffes
les plus hauts bras des cactus
et contre les bas des corps
la peau respire le cuir absorbe la gorge aspire
un soulèvement de la peau sur l’air chaud
les veines sous la sueur et la chair rose de la fatigue
quand le temps tremble
seules les graines de sable sont les étoile des terres
il n’y a pas d’os pas d’organes enfouis dans le sol
pas d’antiques cités dénichés par le vent
eau souterraines et sourire
tant les rides se creusent
il n’y a que le pas
et les doigts des pieds qui agrippent
le mouvement insondable de la chaleur