Repartir en pays inconnu suppose les grandes montagnes les grandes chaînes à traverser et puis un moment l’envie Quand la minute dans le vague est trop longue que le vague a trop de poids que je trace le caractère tentant l’ascension Sur la feuille Sur le sable Du doigt Dans l’air Lire la suite « funiculaire »
Archives de l’étiquette : voir
loin de l’eau
Mais quoi de l’eau du lac cette scie l’eau impose à sa surface lentement comme le miroir d’une lueur pourtant dans l’épaisseur sans consistance ne pas être vu la hachure de la lumière sans se mouvoir se déplaçant sans déplacement une couleur brune de l’apnée grise ce corps n’est pasLire la suite « loin de l’eau »
le sens dans la marche
Je les imagine arpenter les chemins, les rocs sans complaisance. En silence car le bruit est de fureur. Récolter la poussière, le front ridé et les esprits concentrés car ils sont éveillés. La sensation qui environne est l’existence. L’esprit lourd sent qu’il est emprunt dans la matière et qu’il serait vain de tenter une échappée.Lire la suite « le sens dans la marche »
Mounture
Tout le problème est, trouver un espace plan où pouvoir marcher. le temps du langage ne doit pas s’encombrer serre la narration à raconter quand il y a tant à rencontrer , cela suppose l’emploi d’un présent à porter dans sa besace pas de gibecière car on ne prend rien, pas de nasse, une pocheLire la suite « Mounture »
temple le monde
un mot me fait partir (me surprend) « contempler » l’éloignement sans distance cela surprend mais dans la saisissure qui accepte le recul comme une composante du rapprochement ni de loin ni de près mais dans le saisissement silencieux et respectueux incroyable de saisir soi dans le mouvement en suspend à ce qui me dépasse et queLire la suite « temple le monde »
Pour une carte en majuscule
http://www.lauremorali.net/ suivre l’écriture de Laure Morali qui me fait songer que l’écriture ne peut se suffire de décrire mais s’étoffe d’un vertige qui ne peut s’exprimer autrement qu’en respirant , certes mais gagne à se pencher sur et insuffler le réel , le dire quand à lui laisse venir à soi ; je résume laLire la suite « Pour une carte en majuscule »
un jour comme un son
engendrer le réel ce n’est pas arrêter ce n’est pas continuer laisser respirer comme le sang joue dans la jambe les yeux aussi affluent au réel qui stagne comme une mare ou une colline qui s’éloigne quand on marche s’arrêter oui mais saisir un brin d’herbe le mâcher et songer conscient de ce qui n’estLire la suite « un jour comme un son »
le fil, encore
les bras couvent une couverture les mains à l’arbre le pouls un poumon taché de sève le battement contre les fibres halète la flore dissémine vers ce qui est feuille proche poche lie à la peau membrane que n’éclosent que les pores près de l’écorce d’un rire le lisse écorcheLire la suite « le fil, encore »
carnet des bords
poser la question qui se pose toute seule à soi, et puis dérouler l’interrogation et le rouleau d’écriture tente d’allonger le pas en trouvant des pistes s’agit il de poésie ou de démarche poétique ? sans doute mais surtout je pense écriture du fragment et du mouvement mouvement de la pensée qui découvre ses tracesLire la suite « carnet des bords »
a penny for your thoughts
face à ces couleurs qui épongent les vies sur la vie, je veille, et irradient le papier vierge, absorbent le carbone 14 et je me demande ce qui transparait là, ce n’est pas mon habitude mais pourtant je regarde la peinture par en dessous et je cligne me demandant qu’elle vie à fait se rejoindreLire la suite « a penny for your thoughts »