Repartir en pays inconnu
suppose les grandes montagnes
les grandes chaînes à traverser
et puis un moment l’envie
Quand la minute dans le vague est trop longue
que le vague a trop de poids
que je trace le caractère
tentant l’ascension
Sur la feuille
Sur le sable
Du doigt
Dans l’air
C’est pourquoi je lis
les livres que je trouve
J’avais en tête funiculaire je descendais le long du fil
Le cœur bat plus vite que le tambour
je suis celui noirci d’une locomotive
La tourmente de neige écrit ton nom auprès du radiateur
Dans le train
il s’agit moins de l’axe ferroviaire
que de l’image de toi
ces ombres et ce flou de tes fossettes
que je fixe
Splendeur
La mer le long de la cote
ce dérapage à travers l’océan
cette fente dans ce sourire
ton nom agit sur la montagne
Attends
Il y a un recoin où le vent n’entre pas
c’est une cavité où l’on ne peut penser
où même l’inquiétude n’agit pas
Si roulant je suis en marche, inquiet