talons silencieux

Non que j’y prête attention mais ses haut talons et sa frange noire m’ont quand même fait de l’effet C’est dire qu’en fait j’y prête attention J’ai même été surpris par son parfum, aigre, acre, sans rapport avec un plat de crevette, ou alors crues plutôt que cuites dans un bain d’épice Elle a commencéLire la suite « talons silencieux »

Quand il se réveille et que lèche la soif

béance à vif  sur le poitrail révélaient les bruns et les étoiles les surgissements dans le feuilleté de paille de l’incise l’incartade d’une lumière la seule et toutes autours des lunes lisent les trajectoires piqué de brun et ourlet d’argent lape le point brise l’aiguille et trempe le long quand survient le pic et queLire la suite « Quand il se réveille et que lèche la soif »

comme la traîne une atmosphère

il s’agit de ne pas se laisser déborder, de résister au moment où on sent se relâcher la tension, celle de l’intérieur qui fait se tenir le tout, droit, au muscle invertébré, la correspondance sans doute de cette énergie, une émergence qui se saisi du corps permet de se mouvoir, se cache derrière ce qu’ilLire la suite « comme la traîne une atmosphère »

a penny for your thoughts

face à ces couleurs qui épongent les vies sur la vie, je veille,  et irradient le papier vierge, absorbent le carbone 14  et je me demande ce qui transparait là, ce n’est pas mon habitude mais pourtant je regarde la peinture par en dessous et je cligne me demandant qu’elle vie à fait se rejoindreLire la suite « a penny for your thoughts »

car la rose est pâmée

tendez l’oreille car je ne compte rien vous dire et cela ne vous servirait si peu, d’entendre d’une main insouciante sourde s’assoir et le regard dans le vague comme s’il attendait quelque chose et que ces quelques lignes, mais là ce ne vous dirait rien et je ne veux surtout pas parler de digression carLire la suite « car la rose est pâmée »

un stout sinon rien, twitpoem

incendie au mont Fuji à rebours = « pendant quà (RT) Bayonne : le braqueur coursé par les habitants du quartier débraque SiL ‏@stoutmine dixit after (tea) @pessoa @emperlinade refrain ) ti va chansonner ? ti va engorger ? ti va dégorger ? mais la littérature et l’art tout entier est la preuve que la vie ne suffit pasLire la suite « un stout sinon rien, twitpoem »

pue – monde

et je traîne dans le lieu immobile, j’ai beau penser à des lieux de désir je suis toujours là entre la table et la douche car il fait chaud et j’y plonge souvent ce n’est pas que j’ai envie de rester par ici mais prendre un billet d’avion, alors j’ouvre un livre, parviens à sourire etLire la suite « pue – monde »

seul dans le flot en même temps que tous.

constamment il est fait référence au choeur, le plus qu’un, la famille, qui symbolise le groupe, l’ethnie, l’appartenance l’un cesse d’être un pour se retrouvé augmenté d’une parenté charpentée, d’une ascendance, fut elle en rhyzome, fut elle mythique ou choisie, fut elle une charge asphyxiante confusion aussi ou bien est t’on pris dans une toile immense,Lire la suite « seul dans le flot en même temps que tous. »

dans l’épaisse ombre

sur ma terrasse là où le soleil chauffe, je suis en train de lire ou d’écrire, bien que perdu dans la ville et étranglée par les voies rapides,  les grandes gueules par intervalles des lampadaires, ma terrasse résiste,  en plein coeur de la ville neuve,  elle rêve et se souvient qu’elle  était une ferme, plus deLire la suite « dans l’épaisse ombre »

francophonie

  ce qui m’intéresse ce n’est pas le français mais les gens, les peuples etc. individualités qui transitent par cette langue, le français sans les français dirait Anna Moi, qui de toutes façon n’existent pas , c’est pour cela que l’on peut dire cette phrase, néanmoins j’ai l’impression que l’on revient à une fiction deLire la suite « francophonie »