as ilhas dos Açores

et pour ne rien dire, les déchirements l’océan vers ces îles ouvrent le jour de la voix le vent se mêle au noir et au silence bleu la chaleur cogne en dessous sans fond, comme une muraille la croix sur la voile crie l’extinction de la douleur d’Afrique les grands recouvrements de l’or et du sang suivreLire la suite « as ilhas dos Açores »

langue la montagne

est ce de nostalgie ? ces mots ont murmuré les vieux hêtres dans la langue des premiers temps ont surgis les couleurs de l’écorce et le bruissement des jeunes pousses l’aigle glissait entre l’air et le plomb la vallée embrassée dans l’envergure de ses ailes les verts des forêts et la nudité des déserts les brumesLire la suite « langue la montagne »

Visage

Contre tous les déversoirs de haine Moi me reconnaissant dans ce visage et le corps lourd, après tous les virages en épingles et les boulots dans ces banlieues ou vivre s’essouffle, dormant la nuit dans les meublés, le poids sur les épaule baluchon et casquette de travailleur je récuse la crasse la saleté et la déprime,Lire la suite « Visage »

fleur des eaux

sous le signe du collier comme des gouttes perlant à l’eau la divinité porteuse d’eau l’or laisse aller le filet dans le creux des paumes la fleur ouverte sous la paupière respire comme un ronflement l’éveil tendre de la matière au monde quand aspire l’esprit riche la vapeur voile de la porte au soleil dévoileLire la suite « fleur des eaux »

rire l’exil d’ici

tout-monde contre exil ou bien porte t’on l’exil en soi ou bien porte t’on le tout-monde en soi malgré l’exil malgré la fraction du monde en trois malgré le monde et malgré soi rire l’exil d’ici et quand la vague frappe plus fort qu’un crash à Hyde Park est une antidote à l’exil qui défie d’exilLire la suite « rire l’exil d’ici »

Dogside

comment de sa position apparemment dominante, qui même si elle était de dominée de ce pic d’Europe de l’ouest de l’intérieur même de cette zone de la dominance, encore faut il adhérer à cette pensée qui irrigue les automatismes et la réflexion issue de cette société, l’homme s’y voit il ? ils sont les survivances, etLire la suite « Dogside »

francophonie

  ce qui m’intéresse ce n’est pas le français mais les gens, les peuples etc. individualités qui transitent par cette langue, le français sans les français dirait Anna Moi, qui de toutes façon n’existent pas , c’est pour cela que l’on peut dire cette phrase, néanmoins j’ai l’impression que l’on revient à une fiction deLire la suite « francophonie »

rouge heure

la maison blanche obstrue la rua on voit un arbuste dominer l’ombre et dans les interstices de la perspective passent les vides des possibilités fantômes d’une renaissance quand les femmes passent éclatantes dans cet ocre rouge le vert balance à se déchirer la rue s’illumine de la naissance et octroi les pas qui mènent versLire la suite « rouge heure »

Gaie à l’aise de la peau

dis une belle entre sur la beauté âpre une amertume s’y glisse qui câpre ouvre les lèvres déblatère avec la vigueur d’un pidgin qui s’invente sans discontinuer, à toute bastringue, bastringue comme une moto de course lancée à toute allure et qui ne démentira pas,ni n’en démordra la jupe s’envolant et découvrant la pulpe photoLire la suite « Gaie à l’aise de la peau »