moi qui parle de rives on me dit dérivation
tout étant canalisé (construit et architecturé) est-ce la civilisation – le jardinage
l’anglais est plus sauvage , home is my castle ou un enclos accolé à la cabane ou poussent quelques plans vivrier
suffisance ?
carré défriché
peut on comprendre la poésie ainsi ou est elle un coin de rivière, parée comme un chant de floraison
je m’inspire des pygmées de leurs chants polyphoniques trois cordes répondent à l’enclos dans la forêt
car si vivre inspire beaucoup d’efforts et la renonciation structure sur des lignes fixe la psalmodie insuffle une largeur comme des tiges porteuses vibrent à l’horizontal
est-ce fleuries – dans la bouche – étoiles dans les quatre directions pollen qui est la guérison et le bien être – je m’inspire des navajos
et me demande que veut dire Bernat quand il dit jardins perdus – jardins perdus en soi ou au bord de la fenêtre ou sur l’endroit ou le ciel rencontre le béton – est ce comme lorsque je respire ? que ma bouche s’ouvre pour aspirer l’air comme pour le garder – y a t’il encore des fleurs dans ces harmoniques – on parle d’ornementation maisn’est ce pas un élargissement de la parole par quoi on tente de se séparer du massif en s’inspirant des fleur
jardin est paradis mais aussi enclos et l’oiseau et la chèvre le serpent et la pie menacent ils ?
et que veut dire être fleur – homme fleur , réceptacle fleur au bord du vide , pistils curatifs – les bienfaits volatiles sont concentrés
et que veut dire Bernat quand il semble dire que le visage de la vieille femme un jardin ?
et peut on transporter avec soi ces lignes binées d’où percent le végétal – soi est nourricier – où n’est ce qu’accompagner ou se poser ?
dans la voix un chant démultiplié les ramifications et les étages pour chaque saison et les domaines
j’en revient à la voix qui est une plante c’est à dire circulation plant du minéral et le trajet dans l’organisme vers l’air qui est lumière
est-ce de chanter comme en acupuncture rejoindre les points qui en relation illuminent
en chemin pour se rejoindre la feuille n’a pas d’importance mais recueille et est réceptacle comme une bouche qui contiendrait
le lien de la bêche à la cuillère à la bombe du visage et l’ouverture
irriguer car se ramasser pour récolter et ingérer
entreposer dans les rythmes
du vivrier à l’étalonnement de soi, est ce reproduire ou connecter