c’est pourquoi l’homme se pare de la beauté
c’est pourquoi l’homme parle simplement
c’est pourquoi le chant prend aux tripes
répète sans fin les bandes de silence bleu
Terre qui cuit – croute verte – rond de sève
dans la plante le monde se donne rendez-vous
quand il voit ces touffes de poussière orner
cette terre douce se mélanger aux herbes
quand après la pluie respire la fleur rosée
dans la plante le nom remonte du sol
feuilles qui poussent cuisent dans le bol
marche sur un brin de terre noyé de sève
le bleu prédomine dans le sang qui affleure
impossible de dire les oraisons des couleurs qui filtrent
sur ce qui semble la roche mais est peut être est l’esprit
si l’on en croit la lumière car pourquoi faire don au soleil
de la déclinaison du monde en fine particule est un collier
perle attachée au chant la contemplation touche la lumière
des taches de bleu se posent sur cette simple méditation
il se tient droit au seuil et murmure des sons turquoises
il s’essaye à être aussi simple qu’il en est capable et boit
il faudra redessiner ce que le vent murmure et effacer
Lamber !!! je vais m’exclamer en joie silencieuse tant ton texte est , ces mots sont d’une douceur aérienne ! Merci !
merci comme je te disais ailleurs , un intéret pour beaucoup de choses qui demandent à être développées , et le seront , je crois , ainsi qu’une écriture qui cherche à évoluer, merci de l’encourage , dear friend :!