j’écrase mes pieds sur le sable
les tiges hors du sol
est ce anarchique ?
abondent
le végétal recouvre l’ensemble
le mouvement la pointe d’une oraison
chant d’ascension
Ô sa
la terre recouvre
je recueille la fleur dans mes mains et étire les senteurs
la couleur nourrie de la senteur
ainsi couleur et senteur semblent embraser l’étendue qui chante dans le corps
lui donne le frémissement que les lèvres perlent