sous le signe du collier
comme des gouttes perlant à l’eau
la divinité
porteuse d’eau
l’or laisse aller le filet dans le creux des paumes
la fleur ouverte sous la paupière
respire comme un ronflement
l’éveil tendre de la matière au monde
quand aspire l’esprit
riche
la vapeur
voile de la porte au soleil
dévoile
la peau bruine
lustre d’eau quand flottent les reflets
couleur illuminée
creusée de lumière
regard coiffé dans les peaux de soie
offrande dressée de l’or aux marges des offrandes
vive voix
déposée dans les feuillages
enroulée des plis à l’infini
la couronne
s’offre à la terre ile par le souffle des mers
la possibilité émise par le tranchant de l’épée
l’humidité
du bout des lèvres et célébrée par la danse
la peau interroge
noire
la peau sombre
l’oeil
tâche sur la peau
à la criée des flots
aux fils du vert tresses dans l’eau
dans le chant la trouée bleue par
les pieds nus
marquent le sentier à la lisière
marque le temps
ouvert
l’oeil occulte
de main en main
interroge les histoires
d’une main à l’autre
sable
la traversée devine les versants
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un des beaux articles de Lambert Savigneux…