La vie incise ce n’est pas une musique mais un déchainement musculaire une entaille pour se dégager de la pression fuir vers l’horizon creuser un trou à l’écart de la pluie quelques arbres y poussent coques de noix qui s’ouvrent vie de l’homme La marque du temps se voit dans l’effroiLire la suite « Charbon »
Archives de l’étiquette : vivre
la nuque , l'oubli
j’aime les lèvres noir framboise le reste a coulé comme une eau noire aussi le reste avait la chaleur du soir le fruit avait les cheveux courts le reflet pale et violent de la mer le sang rosé la nuque, l’oubli deux pièces et le doigt qui panse ont pressé la main dans la mienne
Lumière verte
Aussi décider de cligner des yeux espérant faire tout cesser protéger de la main qui écrit (la gauche) Faire éclore dans la coupe respire Dans la paume la chlorophylle le rond de ce ventre Après tout de la tendresse creux de la vie Il y avait la menace, Ces quelques mots étaient terrible.
le sens dans la marche
Je les imagine arpenter les chemins, les rocs sans complaisance. En silence car le bruit est de fureur. Récolter la poussière, le front ridé et les esprits concentrés car ils sont éveillés. La sensation qui environne est l’existence. L’esprit lourd sent qu’il est emprunt dans la matière et qu’il serait vain de tenter une échappée.Lire la suite « le sens dans la marche »
toits
Un livre est une maison, le toit des mots fait des branchages et entre les mots les sentiers, va vers la mer ou le lac papier de surface ou grain ce qui revient au même et le ciel sur le poil , de l’animal qui hante le lieu à la façon d’un dieu plus grandLire la suite « toits »
temple le monde
un mot me fait partir (me surprend) « contempler » l’éloignement sans distance cela surprend mais dans la saisissure qui accepte le recul comme une composante du rapprochement ni de loin ni de près mais dans le saisissement silencieux et respectueux incroyable de saisir soi dans le mouvement en suspend à ce qui me dépasse et queLire la suite « temple le monde »
si ce n’est vivre
Je te dis tu n’osant te dire vous J’ai retravaillé un peu mon poème me disant qu’il n’y avait d’autre joie et raison que de t’ aimer, je suis les volets que j’ouvre pour laisser rentrer la beauté, ma vie n’a que ce sens , je sais qu’elle grince mais elle est bleu deLire la suite « si ce n’est vivre »
si avaler divulgue
béance de se nourrir la voracité je tire la langue rouge ouvrant grand la bouche , non pour rugir mais pour avaler , l’envie est forte là moi souffleté par les vents creux de boursouffler me saisir aux mollets et relâcher la panse la vessie pleine il y faut des vides pour que s’engouffre Lire la suite « si avaler divulgue »
soi à l’ombre quand poussent les cornichons
se mettre en avant soi, parce qu’il y a un doute, une obstruction ou un pli du drap remonte cachant le pied ne laissant que le torse à la Lune mais tu n’as pas à charge de résoudre l’énigme de l’univers, et le cuisinier fait revenir les légumes quand poussent lesLire la suite « soi à l’ombre quand poussent les cornichons »
I DANCE TO MY OWN DRUM AND LIVE BY MY OWN TRUTH… KGR
Ouvrant les vents à des akhènes invisibles (Souffle is Life) impossible de savoir d’où souffle le vent mais S i L dit que c’est de la Vie , qu’il vient je soupçonne qu’il réside dans les trous et dans les vagues de chaleur pitoyables un pied dans la tombe ne voyant pas queLire la suite « I DANCE TO MY OWN DRUM AND LIVE BY MY OWN TRUTH… KGR »