La vie incise ce n’est pas une musique mais un déchainement musculaire une entaille pour se dégager de la pression fuir vers l’horizon creuser un trou à l’écart de la pluie quelques arbres y poussent coques de noix qui s’ouvrent vie de l’homme La marque du temps se voit dans l’effroi des successions déchirées d’une course météorologique simple effet des poussées craquement du tonnerre l’éclair sous la couleur changeante d’un ciel qui ménage les ténèbres et sillonné des arcs électriques fendant le monde en deux dans le visage seule parure dans l’immensité retenue d’un corps sec poussant devant lui la balle imaginaire et rattrapé par les frappes jaillissantes charbon de bois inscrit dans ses saillies.
