la phrase le python
L’allure est impériale, avançant comme au rythme des claquements de mâchoire et l’endormissement qui la jappe. Dire se conforme à l’équivalence des éléments mis en perspective qui rassemblent, faste mouvant.
Prend l’allure d’un grand python qui déroule, les os ou osselets coulent comme dans l’eau. A-t’on déjà vu une locution s’élever au dessus de nos têtes, seuls les mots ont ce pouvoir, se muer en substantif, se pouvoir. Mais la langue comme des écailles ils luisent seuls, heureux d’être vus si beaux. Sont ils passifs ou déterminants ? Ce mouvement ondulant provient d’une stance hypnotique, l’auditeur est maintenu dans les mâchoires impérieuses, le présent, la peur se voir broyé provoque l’engourdissement, l’on se met à croire au réel comme à un dénominateur du présent, se soumet à ce jeu de corde bondage ce jeu de nœuds serré, le python alors enroule sa légitimité autour des cous, pire nos ventres et nos membres, sensuellement la pression pour étouffer. la phrase est. Charnier de son allocution, tombeau qui nous acharne, entraine dans une engloutissement d’où l’on ne sortira pas. L’on dirait fatal.
L’empire
Dans le Bal toutes les fleurs sont parées des mille charmes, c’est le parterre qui sourit au souverain et pourtant tous portent le décolleté avec nerf et emphase, cou tendu d’un même tenant vers ce soleil, irradié. Un seul ciel est ombrageux, sédition et faisant tâche. un seul chien rompt et claque la porte, lui refusant le sourire ou regardant ailleurs. L’Empire ou l’œil cyclopéen qui regarde, l’acquiescement courtisan ou l’effet de corps. Le déroulement est syntaxique comme une armée en marche. Question d’envisager, de progression et d’adresse. La portée de la phrase est impériale est de consentement, alors le fin dans le fond toute une stratégie pour échapper, propulser le vouloir être dans le sens sans que le couperet tombe et que l’arrestation amène à terme toute tentative, des ruses amène la forme à se conformer en rendant palpable, peut être le désaccord, le changement de direction, l’ondulation contraire. comme cet homme dans la foule qui indifférent, diffère.
Le Prisonnier
Les fascismes inhérent au corps les millions de têtes cellulaires reproduisent celle pensante et nerveuse de l’organisme en mouvement, compossibilité et impossibilité de s’extraire de la marche grossissante des armées ou engeance tapie, la forme de la rébellion même, dans la nuit noire où se dissociant, marchandise se jetant dans l’eau sans retour et esclave prenant le nom de marron, fugitif comme une pensée déviante, cellule cancéreuse destructive d’un self condamné, repli d’une psychologie de résistance aberrante qui elle, finit par créer un empire dans un empire, hallucination entre les sens, promis une indistinction à la phrase convoyeuse tours et détours d’une paranoïa, in distinctive. Les tentacules de l’organisation entraine par le fond les griffes indéfectible le poids omniscient du pouvoir l’adhésion sans choix du corps in détachable.
L’on sombre en hurlant en poussant le cri de l’oie qui marche au pas.

La hutte
Deux questions en découlent. faut il se laisser trainer comme une proie dans un présent déchirant fugue sans fin du torrent, vertigineuse apnée et accepter de ne pas desserrer l’étreinte, succomber à une description dont le pouls crée des maillages à la manière d’un massif végétal finissant par couvrir tout l’espace, l’effet en changeant d’image à flanc de montagne, étant un dans les taillis, afin que l’effet des griffes sur le corps soit observé et enfin voit, le sang une saignée brève est discordant, Celan et Heidegger se rencontrant dans la hutte, l’incompréhension et la fuite hors de la langue, conformisme, la rencontre est impossible et la hutte alors s’écroule ou prend feu. Suffit t’il alors de laisser un espace vide ?
Accroche
Dans l’oeil alors la structure même de la phrase qui va s’écouler, brillance de l’empire ou inverse du pourchassé, vibrance de l’image en négatif , le point de vue s’empêtre. Marcher c’est partir. On a fini par faire corps avec l’image et maintenant nous la trainons, chien sans colliers, partout dans l’errance. Car sujet hors corps c’est de l’errance que la découverte prend source, il n’y a pas d’image contrepoison qui prenne un départ impromptu, sans qu’elle soit convoquée par une précédée d’une autre, l’adhésion enfin relâchée comme des deux mains du bord d’un navire négrier ou chavirant la même histoire, répétant inlassablement son exact contraire ou essayant de comprendre comme la vie a pu finir passé ses grilles, hutte dans la montagne, dominion isolée d’une tentative de conciliation ou d’échappatoire, l’exil au débarcadère d’Ellis Island, rochers naufrageurs des contrebandiers soi même marchandise en fraude, repartir le cœur léger et sans passeport. La phrase est désormais maison s’y arrêter est in envisageable et on se contorsionne.