un mot me fait partir (me surprend)
« contempler »
l’éloignement sans distance cela surprend
mais dans la saisissure qui accepte le recul comme une composante du rapprochement
ni de loin
ni de près
mais dans le saisissement
silencieux
et respectueux
incroyable de saisir soi dans le mouvement
en suspend
à ce qui me dépasse
et que
sans saisir
je contemple
suppose l’étonnement non pas coupé mais relié
c’est cette religion du temple que je porte
lorsque je m’arrête
apaisé un tourment ramené en deux yeux
et une âme
je l’ai dans la nature
près de la rivière
et dans mon pas
dans la rencontre
et la conscience que c’est là
ce moment tout
ce lieu qui rejoint
rassemble
l’automne
la pluie
la brume
le ciel bas
ou les teintes conspire
à n’être plus qu’une
une encre dorée de noir
illumine
la fin de l’inquiétude
me fait passer les vallées
en un silence
les mots importants ne doutent pas ne sont pas des mots d’incertitude
d’écart
aéré entre les colonnes
ou simplement poignants
les mots importants n’en sont pas
car ils ne sont pas tus
comme quand je te vois
et que je contemple
incapable de n’en rien dire.

je regarde
Puissant, expressif ce que tu déposes. Un concentré de mots qui portent et emportent. On voudrait rebondir dessus et filer comme une figure de magie.
merci SIL amie ! moi aussi ce matin je me disais que ces mots allaient là où il fallait , préparaient le terrain, je suis heureux que tu ais cette impression aussi !
Une petite pause au sortir d’une réunion, et cette échappée immédiate en te lisant. Parfait tempo, Lam.
sur ton iphone ? 😉
euh non vu que j’anime. Ma mini-pause déjeuner qui se prolonge car l’inspiration ne se commande pas. 🙂
tu publie où ma chère , que je puisse te suivre ? #blog mystère #blog phantom
sur twitter et g+, juste une petitre reprise pour développer. mais me suis remis au job sinon dois partir plus tard pour rattraper.