béance de se nourrir la voracité je tire la langue rouge ouvrant grand la bouche , non pour rugir mais pour avaler ,
l’envie est forte là moi souffleté par les vents creux de boursouffler me saisir aux mollets et relâcher la panse la vessie pleine il y faut des vides pour que s’engouffre cette terrible soif de vie non de me saouler Dionysos mais boire comme une barrique des litres et des litres et des jours et des jours lieue que je laisse entre moi et l’arrêt du train en marchant du pas le plus souple et ma vue saisissante soudainement regretter de ne pas céder à mon envie et laisser l’immobilisme retomber et l’entrain froisser dans sa poche la limite étouffer le remord dans l’œuf et en faire une omelette oh le beau jaune qui ne deviendra pas coq ni basse-cour ni dindon ni caneton oh le beau monde que ce train qui comme un trait passe si avaler divulgue rayer la mention qui impose comme une chaine à son cou le bel ordonnancement et faire un trou dans la glace