Un livre est une maison, le toit des mots fait des branchages et entre les mots les sentiers, va vers la mer ou le lac papier de surface ou grain ce qui revient au même et le ciel sur le poil , de l’animal qui hante le lieu à la façon d’un dieu plus grand que le poème ou le lieu , le monde qui sert de couverture est une caresse ou tranche libérant la page qui va suivre dans une forte succession du temps, mais l’abri n’en est pas un et est ouvert au temporaire, il est toujours à temps de griffonner, et il le faut pour renouveler l’impact des mots, des traits qui sinon évanouissent, dans l’automne et l’apport de la neige qui recouvre ou renouvelle le lecteur chasseur cueilleur est migrateur n’a plus qu’à partir rechercher là où les traces l’ont mené et qui s’ensuivent.
