Mates sur les Hanches Mains nouées autour du cou en apnée les bras tendus vers le ciel la beauté souffle-fille d’un mot à l’univers souffle fou par l’anse amnésique réminiscent tressée de paille la chevelure le souffle l’unique le plus capte la jouissance comme la puissance Genèse coche décoche le rite
Archives de l’étiquette : Brésil
un monocle sur la moustache en équilibre instable
Tempêtes sans paliers nous laissent remonter à la surface provoquant dans une artère une brisure un renflement soudain de l’air un infarctus nous laisse … libre déchainant les vents de l’envie le cœur lui surgit et rit voit enfin la mort revenir de loin refleurir la voile vers le palmier Elle plantureuse émerge laLire la suite « un monocle sur la moustache en équilibre instable »
la fleur n’est hélas pas tigre
La fleur de toutes ses dents qui jaunes éclatantes mêlée de rouge dans ses blancheurs étincelle quand dans le vert elle baille C’est au pied de l’arbre c’est le gamin dans le jeu d’insolence c’est le jeu qui frisait la danse il le fut, l’a écrasé sans bruit sans fureur. dans ses lèvresLire la suite « la fleur n’est hélas pas tigre »
L’ombre des grands arbres (2)
Dans la coque une décoction rouge L’altitude nonchalante d’une meurtrière Tombereau des pirogues renversées De la coulée de l’écho l’or sombre Sur les épaules un tissage répétant tous les motifs Fait peur aux enfants qui s’enfuient Recouvert d’une bouillie de mare le bois macéré Machette la tenaille épilatoire Le sang gicle sur le tronc ÉpingleLire la suite « L’ombre des grands arbres (2) »
Flores para Yemanjá
j’aime énormément nager et l’eau , finalement c’est une immersion dans le monde qui prend en compte une expérience beaucoup plus fine que celle prise en compte par la rationalité émise et comprise, passée au fil de l’eau même perfide comme le sont les profondeurs d’où jaillissent du ventre d’eau de Yemanja naissentLire la suite « Flores para Yemanjá »
c’est l’histoire
une thèse récente sur le candomblé et les Orishas commence au moment où l’étudiant rencontre Pierre Verger qui l’introduisant aux aux pères et mères de saints lui passe le relais évidemment le grand Roger Bastide qui dit-on a peu être inventé le candomblé, en le nommant et le décrivant, lui donnant une réalité sociologique tangibleLire la suite « c’est l’histoire »
maintes jointes
l en files comme aux vagues les bras scandent rappel des mers Océan le bras de Jemanja ll bleu une échappée des corps l’ombre les voiles sur les hanches lll blanche au loin la verticale blanc la ligne horizontale llll le rougeLire la suite « maintes jointes »
Catendè
une des choses qui m »émeuve le plus, j’ai peins une toile la dessus , Meu catendê … de lá de China Luante, meu catendê Meu catendê … de lá de China Luante, meu catendê Varre a voz o vendaval Perdido no céu de espanto Meu barco fere a distância No disparo da inconstância Me encontreiLire la suite « Catendè »
le ouistiti là
oui planté profondément en nous la vie se moque de toutes ces tempêtes et sans palliers remonte à la surface provoquant un infactus et nous laissant … libre , déchainant les vents de l’envie, contre tout ce que l’oeil et l’intelligence ont pu observer, le coeur lui, rit et surgit comme Pan , tout peutLire la suite « le ouistiti là »
fleur des eaux
sous le signe du collier comme des gouttes perlant à l’eau la divinité porteuse d’eau l’or laisse aller le filet dans le creux des paumes la fleur ouverte sous la paupière respire comme un ronflement l’éveil tendre de la matière au monde quand aspire l’esprit riche la vapeur voile de la porte au soleil dévoileLire la suite « fleur des eaux »