
l
en files comme aux vagues
les bras scandent
rappel des mers
Océan le bras de Jemanja
ll
bleu
une échappée des corps
l’ombre
les voiles sur les hanches
lll
blanche
au loin la verticale
blanc
la ligne horizontale
llll
le rouge autant que le blanc
rappelle la rose
congres
sur les fesses la ligne de l’eau
retenues
hanches comme les bateaux
bleues
toute à la fertilité
lllll
jeune fille ou femme
ou rose sabrée de blanc
nacre
sabre
ou faisant face
chant
le chemin de l’eau
llllll
du slip aux hautes hanches l’archet du blanc au nombre de cinq trace une cordée qu’il n’est pas bon de dépasser ni de tirer
corps bleus
laissant la force s’exercer par les mains alliées aux corps nus s’exerce la dominance brune accordée aux dentelles hymne de Jemanja
peau la brune
c’est offrir la splendeur lascive à la brutalité comme un filet ramène le corps à l’eau ouvragé pour un retour de l’esprit
lllllll
toute à l’eau
étroites galbes de la jeune fille les bas fonds sans écume
grandes voiles le sang des mères les largeurs des coques
et l’attente
lllllllll
le rouge
est au sang
le blanc
vient me saisir
tout à l’eau
llllllllllll
l’eau pour un transport dans les sangs
la peau rivée quand fixent les courant
llllllllllllll
ou

du blanc
de la main à la voix
alba
de la main à l’oreille
conque
roule et prégnant
ongle
la fumée accède à l’or
muette
la pointe en main jointe