
j’aime énormément nager et l’eau ,
finalement c’est une immersion dans le monde qui prend en compte une expérience beaucoup plus fine que celle prise en compte par la rationalité
émise et comprise, passée au fil de l’eau même perfide comme le sont les profondeurs d’où jaillissent du ventre d’eau de Yemanja naissent les dieux et s’il semble usurper des formes douces contient le fluide de tout ce qui est humain
ces reflets sont la douceur mais immenses sont le ventre
quand en appeler aux figures qui contiennent la teneur de l’expérience
aux éléments qui abstraits sont les portes par où s’engouffrent les faces insoumises de la réalité comprise non comme les formes mais comme l’axe du réel
s’identifient et s’alignent des pans entiers du monde
comme des figures poussant dans le présent

se laisse aller à ce qui se pousse à l’intérieur se concentre en ce point de l’eau tout des devenirs et des dérives
pouls de tous les temps
visage grimaçant
grinçant de ce qui s’échappe
vagues informes soumises au pouls
à l’irruption cutanées
à l’émotion fleur de la passion à corps de tempête
caprice matriciel et pluie d’or
sous la finesse des corps blancs une puissance sans limite
Deus
pressés par le hachoir de la vie les grandes tendances de l’esprit humain échappent à la logique, sont des figures, par lesquelles la logique s’exclue, moteur eux même d’une systémique bien comprise, ayant son centre dans l’impulsion et le caractère apparenté au monde mais du domaine des dieux
au centre vital et non dans les marges, récits ou fiction, mais dans les mythes qui énergisent et sont les événement récurrents
mis quasiment en son centre
