Tempêtes sans paliers nous laissent remonter à la surface
provoquant dans une artère une brisure
un renflement soudain de l’air
un infarctus nous laisse … libre
déchainant les vents de l’envie
le cœur lui surgit et rit
voit enfin la mort
revenir de loin
refleurir
la voile vers le palmier Elle plantureuse
émerge la nudité de l’eau
Telle qu’en sa promesse
dans l’un génère le multiple
sans qu’il soit question de couleur
de racine
d’inextricable
tout est à redire dans une phrase neuve
pour le moins reprendre du début en articulant
le savoir se fend une éclaircie à coup de hache
dans le bois se fend une veine
prenant soin d’apporter la caresse au mot Art
et lier dans un tressage l’incertain qui colle à la peau
interrompant l’évidence
quand les jours se couvrent de goudron
et pleurent
dans les cales les vies pendant la traversée ont reflué
trois fers et une ficelle confirment un serment
une soudure
d’où la renaissance d’Oxun
trois gouttes de vie sur le bois transpirant
veines ensanglantées
les reflets bleutés effacent la transaction
trois gouttes de sang retournent à la mer
reflètent sombre le martèlement du fer
l’angélus persiste dans l’inaudible
bois pourri de l’humus
deux envers
le sexe de femme
de l’écho la joie et nait la renaissance
captée en creux
tient en joue le silence
sans que le jeu
qui termine
l’errance
les mots portés à bout de langue
l’ondulation linguale
le relâchement des lèvres
l’incandescence
dans son soufflet
retrace des deux doigts
l’itinéraire
à travers la forêt
que conjugue le sourire aveugle
le sillon d’un nerf qui reprend vie
nécessiteux ramenant dans les paumes les vies
sang qui arrache
le cri par-dessus bord
et rêvant la ligne
d’orage par-dessus le rivage
l’encre de la sèche est inabsorbable
elle transpire dans les fonds
inondant
ce spectre d’absorption de l’énergie vitale
d’où émanent les choros
Trois mat interchaloupé
Portant fièrement sur le front
Et sans fin réitérant les mots
guetteur
le fil revu sur les filaments
repassant
les pales par a coups dans l’eau
dans les jardins gagnés
à la clairière
défrichant les arbres
la tige
l’essentiel
sans lumière
qu’appelle
de graviers
à verre poli
des miroirs dans la lave
quand
le visage s’efface
consumé
mais avant tout fruit sec et cosse
J’aime beaucoup entre organiques images à percevoir en lisant ce monocle et l’équilibre instable et le visuel délicat de la chair pétale.
oui merci Amiga mia , c’est tout à fait cela , tu ne te sens pas de faire un travail photo qui corresponde à cette vision ? je travaille sur un recueil , « à l’ombre des grands arbres » j’en suis environ à 50/70 pages , ça te parle ?
Arf en ce moment c’est assez difficile niveau emploi de temps. Quoique j’ai prévu quelques rando-photo dans le massif vosgien pour une série visuelle autour du végétal, brume et pousses nouvelles. A voir si elle pourrait s’insérer en temps voulu.
il n’y a pas d’urgence , mais tu sais que j’aime , que je considère que l’image et le texte vont ensemble , j’aimerai vraiment , ou pour un autre projet , mais comme tu avais l’air de saisir l’esprit …
Oui je connais l’importance que tu attaches à cette mise en relation, alors je te proposerai et tu disposeras, bon deal n’est-ce pas ? 😉