dansant remontant la vieille ville des éclats de bois dans les mains et s’en servant comme d’une poigne un poignard brandissant la fierté plus forte que le mépris au creux du sourire qui a tout bravé et sait qu’il ne craint plus qu’une chose que de ne pas vivre
obscurément
c’est de ne pas vivre
se laisser envahir par la mélancolie mais espérer en guérir
aime à la trace
à travers toujours la traversée coupe
se trace une déchirure l’envahissement distancié
dans la forêt l’escalade des tronc
vainc à l’étouffement
à l’eau la barque du plat soulève sa moisissure
la femme empathie de ses fossettes est tout sourire
se résume dans un sourire lorsqu’elle tend
la galette et ouvre la robe et la fleur des dents
pour une survivance assise
sur le genoux l’humilité est acquise et se fie
à l’immobilité
(suite d’écriture pour l’ombre des grands arbres) travail en cours cherchant à s’étoffer et à retenir )
Si j’étais poête…Entre deux pinceaux je glisserais des vers et derrière chaque toiles je déposerais alors mes proses.
oui exactement ! la tentation est grande de faire grandir comme dans une serre les poésies et beautés des mots avec les fééries et les textures des pinceaux ou même de la photo , donner la pleine mesure de la beauté et de la force de l’existence , comme les artistes ont tenté de le faire , j’aime cette vision généreuse des arts qui se fécondent et s’interpellent , participent et nous interrogent ; , d’ailleurs cela me rappelle que j’avais commencé à travailler sur vos si belle toiles Houmano , il faudrait que je continue et je vais aller voir sur votre site ! et merci du passage