il s’agit de ne pas se laisser déborder, de résister
au moment où on sent se relâcher la tension, celle de l’intérieur qui fait se tenir le tout, droit, au muscle invertébré, la correspondance sans doute de cette énergie, une émergence qui se saisi du corps permet de se mouvoir, se cache derrière ce qu’il croit soi, se confondant avec le devant et s’effaçant, mine de rien une galaxie
ou un corps est un paysage, des points entre les touches dépendent les circonstances de ce vide,
de la capacité à s’envisager et comme la traîne une atmosphère .
les végétations sont tenues à distance, suffisamment pour permettre les éclosions, les ravissements, sans subordination apparente,
se tenir prêt,
c’est peut être ça être mais si l’être est rapiécé ou transpercé de touffes et d’aiguilles qui maintiennent le mouvement jusqu’à détruire le moindre souffle il me semble qu’alors on peut dire que la gravité c’est arrêtée.
On voit que l’être est arrêté lorsqu’il ne respire plus, qu’il est entamé par ce qui lui est externe et qui pèse sur l’autonomie, l’arrêt sur la position fixe est brutal, les grandes ellipses ne parviennent plus à enclencher un brassage, les jambes en l’air pendent et les bras ballants la tête semble ne plus comprendre, ce qu’elle contient et qui est ce que le monde normalement émet,
cet échange qui aboutit et rebondit soudainement si calme qu’il semble ne plus bouger
c’est alors que l’arrêt se fait
quand le flot des abstractions comme des pétales sont en prédation, heurtent l’esprit, le sentiment de se déprendre commence à se signaler, relâche l’envie enfin déliée.