je n’ai pas mangé autre chose qu’un fond de pâte, qu’un peu de semoule de blé depuis plusieurs jours, je me rends compte en m’éteignant à quel point les saveurs et la satisfaction de goûter à toutes les couleurs du palais est essentielle, déteint sur les couleurs que je projette sur le monde, ma faculté à assimiler recroquevillé ; saliver quand on mâche vif des sucs des viandes, graisses épaisses confondues enflent les céréales,voir cuire comme se forment le paysage sous la pluie fendre des ciels fondent les fibres des terres, le feu, la soif de trancher le cou du poulet entre les légumes dissous dans le bouillon.
comme avec les mots, café qui filtre quand cède la digue , et que l »on se laisse emporter hilare par le flot, en être privé est une noyade sans l’eau qui apaise.
Arôme c’est un bon début. Odeur aromatique. Peu à peu sentir, percevoir au-delà des poumons, du corps, l’extérieur.
Les frontières s’amollissent jusqu’à l’abolition, c’est l’odeur, sa force, une saveur bien présente qui nous tend la main.
très chère merci du passage ! Arôme oui et saveur, c’est quand on en est privé que s’impose la nécessité de ce grand bonheur de la vie,; faut il toujours le tenir à distance pour être constamment dans ce grand désir d’elle, comme dans l’amour ou la délectation des transport se fait quand on est entièrement à la jouissance sans qu’il y ait accoutumance, je ne sais pas ,
mais j’aime ce que tu écrit car c’est ce que j’ai un peu tenté dans ces derniers textes la relation de soi entre intérieur et extérieur et l’échange des salives entre le monde et nous ou nous vers le monde , subtil, comme je vois que c’est relayé par toi je reprendrai ce thème avec plus d’insistance ! bises à toi ! et je participerai volontiers à ta revue si tu veux , comment ? dis moi
Une nouvelle semaine, un nouveau mois, des émotions toujours et encore. Des textes, des écrits, des poèmes. Pour soi, pour les autres, pour aller là où la lumière réchauffe, une fois mis(e) à nue. Comme tu l’expliques avec ces échanges de salives entre mondes.
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Pour la revue, c’est un appel à textes, il suffit de les proposer à 17secondes.
17secondes s’inscrit dans la poésie d’aujourd’hui: libre et inventive.
Vous pouvez envoyer jusqu’à dix poèmes, accompagnés d’une courte biographie.
Le document doit être au format .doc et envoyé uniquement par mail à cette adresse : revue17secondes@gmail.com
Pour le premier numéro, adressez-nous vos envois avant le 2 janvier 2013.
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Prends bien soin de toi. Bises&Souffles.
quel beau programme tu nous chante là 🙂
mais quelle paresseuse aussi je fait.