les bras couvent une couverture les mains à l’arbre
le pouls un poumon taché de sève
le battement contre les fibres halète la flore dissémine vers ce qui est feuille
proche poche lie à la peau
membrane que n’éclosent que les pores près de l’écorce
d’un rire le lisse écorche ces envoutements des becs rouges crient les couleurs tendre sur le fil plane sur le nid
douceur le vol de l’oiseau brise et chante les tiges s’ébrouent boue contre brin céleste cède au soleil
entre les deux le temps dément ému le temps duvet
de la concorde le balancier l’émulsion l’irruption sont la contagion
l’accouplement, infiniment le temps fixe défie l’écoute survole le regard
les raies émises la pigmentation raniment l’accord à la plainte ensemble déploient la retenue
la fosse derrière les arbres sangle l’inconnu
Roi l’eau ravive tu vois une pomme au songe une prune tombe
sous le choc une âme comme un coussin
creuse
calfeutre
recouvre
conserve
un noyaux semblable à la pulpe
les caches voient/d’une trace/l’éclat/sanglot/sillonne/du pied rythme le berceau//dans la main palpe le poids/rondes relayent les lignes/cent points embranchent au roc/la cavité déchiffre le clos/ l’écho grave la sonde/sans que rien ne ferme ni ouvre/les cercles détiennent l’apesanteur/souffle une main dans la main
tranche sans lieu
crachent les lèvres une empreinte
simplement l’envie respire sans cesse
le vent restitue l’ambre diffuse la chlorophylle tend les fils du tendre sécrète le fil
la chambre évide le clair pare les tissus sueur limpide les limbes harmonique splendides
fil relié à la couture effraie les vides les angles la perspective
l’odeur
fil à fil
illumine
l’affinité