Largement comme porteur d’eau au désert sur le visage est un périple bleu fait d’ombre qui revient à l’ambre Couleur de sable et plutôt lumière c’est un vitrail et non une mappemonde Il y a les hauts faits sur la barre du front et les crevasses qui entassent le vécu couches du passé et leLire la suite « temps que la pluie ose »
Archives de l’étiquette : paysage
sans en être un
Ce n’est pas le réveil ni le fait d’être endormi. Rien de ce qui est physique ni la conscience d’être. Mais les échapées multiples, aussi courtes qu’un brin d’herbe qui cède le passage et le fil de la couverture, l’échancrure qui sans être paysage en est un. Au loin la foudre, l’éclair et la brèche,Lire la suite « sans en être un »
H2O
De là, regarder les fils électriques parce qu’ils paraissent dans le ciel toute vue qui s’offre à l’oeil est découpée par ces fils, tout le bleu que l’on pourrait trouver est soumis à ces angles, lignes de scie, les nuages traversent, les avions traversent, ils laissent de la vapeur d’eau. l’un et l’autre, ces deuxLire la suite « H2O »
rouages
Dès les accoudements à angle droit des rayonnements brisés des règles boulonnées comme un bricolage, une phrase s’accommoder d’un peu de vide, la fluidité de l’élancée permet la vitesse et le crissement sur la page, là où l’encre s’enfonce et dérape , l’eau en fleuve inonde et délave les terres du mot c’est accepterLire la suite « rouages »
cascade
lorsque la brume chasse la lumière pendant l’orage ou lorsque la pluie
saturé le papier l’est
ce que j’aime dans cette endroit c’est la possibilité d’avoir la tête couverte par la brume et l’orage du haut de la promenade trempée de noir et les gris des tessitures enveloppent l’herbe où l’encre investit creuse en fines lamelles rejoignant les fibres les plis et les accrocs des trombes de pluie finissent en rigolesLire la suite « saturé le papier l’est »
invitant à la marche
allant du plus suave à ton excavation par les chemins offerts au vide survoler les ombres parallèles du contrefort sans omettre l’adoucissement grave un calame pour seul vaisseau les voiles tendues de la pierre et les cheminements des sables gravir les graviers les pas allant des enlacements de l’un à l’unLire la suite « invitant à la marche »
des premiers mots nait
Jute sur les genoux et tous les jours entre deux broussailles les nuages permettent de voir un peu plus clair épaississant la lumière qui sinon aveugle réduisant tout le visible à l’espace, l’aveuglement qui n’est plus clarté, l’essentiel cache et rien ne demeure à moins de s’y fondre De l’obscurité arrivé au pied d’un désertLire la suite « des premiers mots nait »