L’histoire, rien ne ment.

Comment peindre ce qui est indubitablement est, un portrait, fidèle avec ses envolées, dans cette série il y a le mystère qui indubitablement est. Des aplats, d’abord un regard, puis une surface, avec scratch ou aspérités, l’halène et l’aspic c’est un voyage de légende dans la toile. Le sable recourt le noir mais toute l’histoireLire la suite « L’histoire, rien ne ment. »

de L à B

de L à B donnant sur l’atelier sur la table l’essentiel arraché aux heures parvient en toute gloire la couronne est une suction marouflée l’univers émise sur le vif oublieux il semble léviter son apport est une hypnose répond à la conscience ton corps serré et l’éclair animé de tes yeux dans la rencontre –Lire la suite « de L à B »

si en moi pèse dans la nuit

Mais ce matin en moi les rayons d’automne sont comme au pire de l’été et me contredisent. J’ai besoin de cette solitude près de toi si près de toi, à te toucher, les veines de tes doigts le long de ton bras, le hale de ton visage le poli si lisse la pudeur de tesLire la suite « si en moi pèse dans la nuit »

asthénie

conversation, les deux hommes en traversant la route, dans leur habits serrés le chapeau au bord des yeux ils ne veulent pas voir l’été. La grande maison du siècle dernier a les murs rose et  héberge une famille déshéritée, / cela est peu courant, pour mériter d’être souligné, // la gosse des îles quoique folle estLire la suite « asthénie »

Houmano Eustache

Houmano Eustache découvert au hasard d’une recherche visuelle sur la peinture haïtienne, ce peintre dont je ne sais rien me ramène à l’occident et à une peinture classique mais teintée d’épices et de sonorité, cette peinture parvient quand même à se faire entendre, comme l’écho d’une réalité intérieure peut être même d’une trace photographique reconstituéeLire la suite « Houmano Eustache »

peindre, et uniquement peindre ?

A peindre les mains illuminées  dans la matière , à se plonger dans l’expérience du faire et de  l’éclat mat de la couleur sans que rien ne le sous-tende, autre qu’un obscur pressentiment inconscient, sans qu’une tension séminale ne l’accompagne, la peinture semble être comme un gong que l’on frappe à l’entrée, Est-ce l’entrée d’unLire la suite « peindre, et uniquement peindre ? »

erwann Rougé

…je regarde et  te regarde encore, c’est tellement peu, tellement fragile l’absence et la douceur, l’odeur, ce repaire d’étoiles et d’ombres allongées en nous. Ce quelque chose de la main et de la terre ensemble. Inis Meiin Ile d’Aran , sep. 92 (© Erwann Rougé, Lèvres sans voix, Unes) © Anne Slacik