A peindre les mains illuminées dans la matière , à se plonger dans l’expérience du faire et de l’éclat mat de la couleur sans que rien ne le sous-tende, autre qu’un obscur pressentiment inconscient, sans qu’une tension séminale ne l’accompagne, la peinture semble être comme un gong que l’on frappe à l’entrée,
Est-ce l’entrée d’un corridor qui résonne dans le labyrinthe sombre de notre sensibilité, on tape alors à la porte de quelque chose qui nous s’ouvre, un indice de ce qui nous habite ou une palette des sens vers l’innommable et l’universel
cette peinture, qui tend dans sa masse à apporter matière à l’élucidation je ne pense pas qu’elle révèle mais plutôt qu’elle questionne . A peindre et uniquement peindre on pose une question à ce qui nous dépasse, à l’éternité
Mais on peut aussi peindre sans uniquement peindre, le peintre accompagne alors ou s’ajoute d’une métaphysique du gestuel qui affine et tend son acte d’autre chose qui peut devenir chemin, porte le sens, sens de son geste, et ouvre , grincement des gonds de l’inconnu
Les deux attitude sont en général mêlées, le geste porte la matière questionnante de ‘être et du monde et est sous-tendue d’un chemin investi, d’une épaisseur concise qui détermine la lumière pendant que le geste lui de plus en plus aventureux se charge d’une puissance évocatrice qui se suffise à lui même.
Bonjour Lam… « un indice de ce qui nous habite »… c’est très juste.
Et nous seuls savons; les autres – « le spectateur » – imagine sans qu’il faille justifier le jet d’encre.
@+ Marie-Christine
J’espère que tu vas bien mon cousin poéte
coucou cousine ! que deviens tu ? j’ai honte de ne pas venir plus souvent à l’amb(r)assade d’Aslétie , il faut que je reprenne mes habitude maintenant que j’ai poser mes fesses à la campagne !
à bientot poète pianissima