j’aime tout ce que je mange de toi j’aime
une ligne est beaucoup plus longue qu’une ligne
même quand elle n’est pas décomposée en petits bouts
reste un gout de froid
je mange tout ce que ce que j’aime de toi
je vois ce froid dans le froid dans l’argile j’aime aspirer le four
je serai peut être sauvé de mon cauchemar par ce crayon qui tourne et applique son tour sur le papier et ma vie en ressort reformée
entaille une place dans le monde assis sur cette pierre surplombant ce dévalement
les houles des collines cistes et bruyères permettent une place à la pierre d’où chanter
une mélopée répétitive comme cette succession de plant agité par le vent et que traverse les drailles comme des vagues l’océan
je ne tentais pas de les écrire plutôt le son de ma voix dans le vent plutôt les boire et t’aimer en songeant à cette danse oscillante charme des branches
buissons ardents éteints ont pas encore enflammés mon amour pour toi dessine le trait en vague tente de cerner l’indiscernable
cuire le ciel animé d’un souffle l’échine et le doigt
ma voix secoue les collines les ailes des anges battent la mesure sur mes cuisses caisse de résonance
je suis assis sur le buisson j’avoue que ce n’est pas confortable
je ne broute pas ni ne mâche le travail de cerner l’espace entier le réduisant à ma vue
esprit buvard
tiges en tous sens éliminant la pensée même d’un sens embrase l’espace vert
l’eau persistante pour le sol les bêtes y boivent j’y piétine et poursuit le chemin touche carmine et respiration d’oxyde la terre est rouge
la nuit ce sourd l’humide la terre sournoise
abscisse ou armoise le nom les couleurs dissonante du pourpre au violet nocturne s’étiole
dehors l’accroche des rocailles la laine des troupeaux et toujours la répétition
écrire dans le dehors après avoir lavé le regard le crayon rétabli
raccordement sinueux des frissons de l’étoffe entrelacement des divinations de l’issue vespérale
rétablir les points d’acupunctures de nos vie fait croire à l’existence des vides quand c’est d’attouchement qu’il s’agit
la sombre cachette du soleil fourni un trait épais le buissonement des ardences
t’aimer signifie aussi que le ferry soit à quai et que je revienne et tu me devines
ralentissement du pouls quand je suis un 
les arbres juste un chemin traversé des nivelles font un rythme de voyage le clos de la boucle
une touche imperceptible le bouton d’or redouté que je flatte en tournant ex-allant l’arythmie d’un soleil survivant à la nuit
tombent la soie et l’eau ravageuse des genèses de l’apaisement surpris par l’orage tombent la soie et l’eau
la réclusion de la saveur écarlate surprend l’ordonnancement de l’écorce la sève redonnant son sens au mot source
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