De là, regarder les fils électriques parce qu’ils paraissent dans le ciel
toute vue qui s’offre à l’oeil est découpée par ces fils, tout le bleu que l’on pourrait trouver est soumis à ces angles, lignes de scie, les nuages traversent, les avions traversent, ils laissent de la vapeur d’eau. l’un et l’autre, ces deux buées dans le ciel sont de la vitesse et de la lenteur. Voir les gouttes de la transformation, une allusion à la métamorphose, ainsi la permanence du rêve des peintres côtoie les trajectoires blanches là-haut, il n’est que de l’eau
voir sans bleu ni gris ni noir
Sur la planche allongé et les yeux accrochés à travers les branches s’accrochent les aiguilles et mes pensée ne sont plus arrêtées, elles pourraient être blessées mais je n’aspire qu’à l’immensité et mon œil rencontre le jet, le trait qui va à Tokyo, de l’endroit où je suis l’avion qui perce n’a qu’une destination.
Ce calme qui comme une eau trempe la feuille, vide est l’espace, je trempe de ma tranquillité le pinceau est l’arbre et mentalement je trace le signe, vite comme une conjuration de la fatigue.
Il n’offrent pas de décharge il transporte, est ce la raison pour laquelle il est si lent ?