lignes de fuite

entre les feuilles et le lointain l’écorce introduit la certitude, là ou la matière verticalement s’édifie concentrique et plonge entre les terres et l’air ce qu’offre le tronc n’est rien de plus que la densité un chapeau où les saisons alternent les rivalités et les retraits, feuilles et pointes en rais de lumière entre cesLire la suite « lignes de fuite »

traduire ou conduire ou reluire enfin ouïr…

Car en effet je crois que la langue de l’un doit se faire engrosser par la langue de l’autre et ne pas en rester aux préliminaires, je refuse l’idée d’une langue littéraire figée, qui se satisferait d’être littéraire , il n’y a pas de littéraire il n’y a que  la langue et la jouissance. IntéressantLire la suite « traduire ou conduire ou reluire enfin ouïr… »

Patte au lointain

oui mais moi j’ai toujours pensé que la plus belle eau remontait des profondeurs les plus lointaines j’ai rêvé de continents j’ai tendu l’oreille pour saisir des bruits de langues et derrière toute la face un monde en mouvement éclaire le mien, lumière étrange qui ne cherche pas à éclairer, mais irrigue j’ai vu lesLire la suite « Patte au lointain »

l’an ploie du temps

qu’il y ait un peu du pasteur et du pastoun en moi , mais après tout ,  l’age et si je pétille (un peu) pas du tout bobo ni conventhousiaste , le couvent est la forêt et mes pied reposent dans la tanière mes quelques arbres brillent dans la nuit phosphore et sente je superposeLire la suite « l’an ploie du temps »

panse outre fond

crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence porte de l’inaudible que ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous murmures ces chantages de la vibration ces relations au son passage de l’un à l’autre massacre où les frétillements des queues tranchent de haut en bas des couleurs à l’insu en cisaillementLire la suite « panse outre fond »