mais maintenir l’ébouriffement soi et le chemin support terrien continue à la trace le chemin #songlines*
Archives de l’étiquette : aplats
espace
est ce une feuille qui regarde sa branche un papillon qui nargue sa chenille ou l’inverse , ou est ce l’espace entre eux deux seulement l’espace , qu’il faudrait considérer ce pourrait être aussi ce qui dans l’un et l’autre renvoie de l’un à l’autre ou dans cet un ce qui est en avant deLire la suite « espace »
gris
il fait gris mais le gris est une couleur – c’est comme ne pas la voir se dérouiller les jambes dans le presque blanc les gris émane le gris – le blanc restaure mais se fait rare ferrailles et la pourriture poussent les terres un gris oxydable chimiquement occidant le gris tue alors il cesseLire la suite « gris »
traversant
bleu toute d’une élancée bleue les silences en parlent mieux que les nuances un seul mot d’une seule masse pesante se suffit à tout du long un trait aspire l’espace à soi comme une absence de la couleur ligne pour prolonger l’épure un temps identique les relie et la brise simule la simultanéité c’est coteLire la suite « traversant »
granitaire
L S 2003 mamelles lactaires la sève entaille l’accueil charismatique la calligraphie de l’instable perce les trouées en coulées bleues de noir femme pluie déhanchée dans le rouge ronde granitique à l’assaut des douces lisses horizontalité contradictoire tu ouvres dans la largeur bouche delta les faîtes du nœud ondulatoire émancipation nivellée dans le pas alezanLire la suite « granitaire »
panse outre fond
crissement à l’égal du blanc les mots accrochent le silence porte de l’inaudible que ce serpent qui bouscule en douceur par en dessous murmures ces chantages de la vibration ces relations au son passage de l’un à l’autre massacre où les frétillements des queues tranchent de haut en bas des couleurs à l’insu en cisaillementLire la suite « panse outre fond »
Ahurissement du temps
On imagine les traces des pas, les éclatements que le soleil et la pluie ont cloqués sur la peau des érosions, friable la densité s’est éclatée et des bouts de terre se sont décollés, de la roche que le vent aura fait s’envoler, perdure les stries, la trace du temps. c’est une nuance abstraite ,Lire la suite « Ahurissement du temps »
crocs mots eaux males
cet enlacement subtil ce n’ est que l’échange des salives les chromosomes innocents de l’embrassade du vivant la transparence, cette grammaire vive des anagrammes à bien regarder la terre et l’air on y voit le familier pourtant seule la matière s’y émetbabil le langage décline les éminences entrevues est ce la fleur, ce bourgeonnement entreLire la suite « crocs mots eaux males »
le corps à l'abord
je t’ai vu derrière la paroi, des verticales amoncelées de travail en attente tu ne m’as pas vu du coin de l’œil, car l’angle était fermé tout comme une esquisse absente, je me suis demandé est ce bien toi , non tu étais là , attendant , sans doute d’être prête ou est ce leLire la suite « le corps à l'abord »
poussières en forme d'avenir
s’approfondit la tristesse la douleur d’exister trancher ce nœud et jouir-vivre au delà des mots , au delà de l’art , foudre de la consolation fulgurance de la vie sans écart-vivre est poussières en forme d’avenir caractère mouvant , fluctuant , aléatoire , tourne brasse se retourne se découvre prépondérante même aveugle l’enflammé flambe toujours clairvoyanceLire la suite « poussières en forme d'avenir »