On tient non seulement à être compris lorsque l’on écrit mais certainement aussi à ne pas l’être. Ce n’est nullement encore une objection contre un livre que quelqu’un le trouve incompréhensible : peut être cela faisait il partie des intentions de l’auteur de ne pas être compris par « n’importe qui ». Tout esprit distingué qui aLire la suite « oreilles apparentées »
Archives de l’étiquette : langage
mots-monde
ce sont les mots qui m’intéressent m’interpellent me font m’arrêter et remonter le cours là immobile mais songeur je me rends compte chaque mots est en soi une parcelle de la pensée, un univers en soi sculpté trempé des pluies du temps je m’arrête sur les mots , je traque les piste songeurLire la suite « mots-monde »
La forme d’une tête
de quoi peut on être sur ? répondre à cette question c’est clarifier les équilibres et les objets pesant en particulier dans la langue et même si l’on conçoit aisément que l’on puisse s’intéresser aux zones d’ombre, à l’opacité, à l’incertain se retrancher et aligner les objets qui semblent certain ouLire la suite « La forme d’une tête »
mots à plat-monde
les mots en file avec retours à la ligne pour un perroquet ne sera que caquetage ou la souris qui rongera le livre ignorera l’alchimie à l’oeuvre , comme autant de points composant une ligne mais l’homme les a placé là dans l’espace d’une page, en toute hâte ou patiemment il a tracé les lettres surLire la suite « mots à plat-monde »
esperanto desespérento
…les langues multipliées multiplient les imaginaires . En passant à l’acte d’écriture on en déstocke le trop-plein en restituant une bibliothèque d’histoires, d’énigmes et de rébus. A la parole spontanée se superpose la parole invisible, on passe du conscient à l’inconscient en dérivant de la langue au langage. on donne aux mots une deuxième dimension, élaboréeLire la suite « esperanto desespérento »
mots-monde tombe
Mais qu’est-ce qu’être à l »écoute dépiéger ? ce qui se faufile en dessous en dessous coques de mots qui ne seraient que cela, réceptacles de nos émotions, de nos phantasmes sans responsabilité aucune, sans réponse ni épaisseur, malléables, mallettes vides, machettes baissée et le monde innocent et l’émotion se dépose dans le vent le lichenLire la suite « mots-monde tombe »
glissement Glissant
il faut l’acter les mots font aussi œuvre de détournement, ils détours- nent détourner pour rapprocher et mettre en corrélation ce qui jusqu’alors s’opposait ; avoir détourné pour mieux entrevoir ; comment s’y retrouver ? cette alchimie des mots peut elle se révéler carcan et enfermement ? c’est de l’intérieur que les mots brillent, l’élanLire la suite « glissement Glissant »
le sel de la langue
(pris sur une émission de radio francophone, le thème, la poésie) _un canadien_ … sans la langue c’est une espèce de chute dans l’autre,____ dans l’ambiance – il n’y a rien d’autre que de retrouver la langue …. ce à quoi le français, qui ne comprend rien, mais les français, est ce du à leurLire la suite « le sel de la langue »