(pris sur une émission de radio francophone, le thème, la poésie)
_un canadien_
… sans la langue c’est une espèce de chute dans l’autre,____ dans l’ambiance – il n’y a rien d’autre que de retrouver la langue ….
ce à quoi le français, qui ne comprend rien, mais les français, est ce du à leur histoire, à l’élaboration politique de leur culture, monolithique et carrée, classique, finie, ne comprennent rien, on le sait, heureusement, on commence à s’y faire
mais il faudrait en prendre acte et s’écarter …
dit quelque chose comme …
… on se retrouve toujours quelque part avec des gens qui ont une identité, ce qui est important c’est l’expression, en général douloureuse, de soi au milieu des autres quelque part,…
quelque part, où que ce soit, qui que l’on soit de par notre situation au monde ? mais il n’a rien compris au problème de la langue et de l’identité, le lieu et la langue de l’homme n’est il pas essentiel ! et le monde est en perpétuel mouvement!
car seul le squelette se morfond à s’inquiéter du froid de son caveau, les fesses bien chaudes l’homme se pavane au bras de sa charmante en mouvement
Mais pourquoi n’y arrivent ils pas à comprendre cela? ! est-ce d’avoir décidé depuis les religions et les lumière la suprématie de l’universel ?En fait ils ont décidé depuis longtemps d’évacuer l’existence du foyer de la langue la vraie, pour la remplacer par un pidgin du latin, dirait Manciet ou d’une construction latine, sorte d’arbuste Babel privé, auquel nous sommes sommés de nous aggreffer,
la poésie se niche dans la langue et l’invente! s’invente ! comprends -le !
ou est-ce moi qui m’acharne !
_un autre, heureusement_
…il y a toujours des gens qui seront poètes parce qu’ils seront des gens justement, c’est à dire des individus conscients, pensants, se posant des questions, vivant leur inconfort mais vivant leu inconfort parce qu’ils ont cette conscience de quelque chose qui manque et qui peut être pleinier….
et moi, de me dire, oui c’est parce que la langue nous manque et en même temps qu’un manque du monde, que l’on écrit, que l’on peint, que l’on essaye de recréer retrouver et se prolonger,
mais prolonger notre derrière et se payer de mots pour faire partie du monde!
mais comment va votre mère? , Elle va, … Elle radote…
-un poète belge_
est ce que la langue est notre âme ou est ce que notre identité est dans la langue?
non, le monde et le temps nous sont sorcier, ils sont en nous. ils doivent resurgir
mais pourquoi la justesse ! c’est l’homme qui parle et qui y tient, qui la soigne sa parole, quitte à reprendre la route pour retrouver sa langue. seul ou non.
_ chercher à être solitaire pour être solidaire_ -dit le canadien ( et la poésie nous échappe, pourquoi, parce qu’ils doivent retrouver quelque chose, sans doute… comme une fatalité et je pense à wajdi Mouawad qui n’est pas loin de tout ça …)il continue ce canadien qui me plait, les français ampoulent, là aussi je suis d’accord même dans les traductions et c’est pour cela que c’est insupportable, fuir ….
et il est fan de William Carlos Williams :
« On n’apprend pas des nouvelles à la poésie, mais les centaines de milliers de personnes meurent misérablement du manque de ce qu’on y trouve »
puisais-je avoir ni attache ni limite oh vie aux mille visage débordant pour pouvoir répondre à tes invites suspendu aux miracles des instants, de là il y a quelque chose à faire
il n’y a pas de mystère, je suis fan de W C W,
2002 rencontre des écrivain au Québec animé par michel Garneau
Si nous admettons que « la langue » contient… UNE FLEUR DE SEL (mct)… tant ici que là, nous parvenons à expliquer l’incongruité de certaines réponses, souvent dictées par le narcissisme mis en ambiance au sein du sujet ardu… Et je crains que le bât ne blesse qu’en ce point ???
Peut-on croquer cette fleur sans recracher aussitôt… à côté de l’assiette ?
Bien à toi, Marie-Christine