de quoi peut on être sur ?
répondre à cette question c’est clarifier les équilibres et les objets pesant
en particulier dans la langue

et même si l’on conçoit aisément que l’on puisse s’intéresser aux zones d’ombre, à l’opacité, à l’incertain
se retrancher et aligner les objets qui semblent certain ou du moins sùr
posés
s’éloigner des jeux de mots (au moins pour un temps)
cette mise au point peux se faire assis , c’est dans le cas présent la posture que je préfère car sitot en mouvement que sait on de ce qui pourrait nous tomber en travers nous détournant
scindant et fragmentant la syntaxe
mélangeant les sens et les teneurs grammaticales
semant le flou dans les causalités et les temporalités
qui
nécessaires à un ordre ou une suite en apparence logique
[comme de se lever et se laver les dents ou cirer les chaussures] avant de les enfouir profondément dans la boue du monde
tout n’est que répétition
mais une ligne émanant d’un poignet ferme lui même issu d’une méditation à même de clarifier l’instant dont avant tout
il est question
car à l’affirmation succède inévitablement la question
et ceci y compris si l’on ne se laisse pas distraire par les digressions et les figure de style
