Bien , mais sérieusement il se trouve que j’ai maintenant plus de cinquante ans, cela comme la jeunesse m’est passé, n’a l’air de rien me dites vous , hum , je pense qu’au contraire je me suis lassé de tendre le bras à moi même, une Ola, des mots qui rejoignent leur sens et neLire la suite « tend la soif pour boire à la coupe »
Archives de l’étiquette : lettre
bée pour un paysage
je pense à ces fragiles montures de paille à ces figures tressées d’herbe ces signes de l’impermanence et de la fragilité tu y rappelles constamment consciente que rien ne dure que le bonheur n’est jamais sûr et que broie le destin sur nous la tristesse et le monde comme des grappes trop lourdes à porterLire la suite « bée pour un paysage »
ce n’est que par la poésie Casa del respiro de spiritu sanctu que brille le matin dans les yeux d’elle que j’aime
Parce que mon sexe cette nuit a rivalisé cette nuit avec mon âme pour te tenir serrée toi dont je ne sais comment se fera la rencontre, je me brille de tous les feux et s’incarne par toi la poésie, qui reste sur mon front, resplendissante. La Lune sous le halo semble suspendue pendue auLire la suite « ce n’est que par la poésie Casa del respiro de spiritu sanctu que brille le matin dans les yeux d’elle que j’aime »
!chut!
ces poèmes que j’ai écris que j’ai pensé dans la nuit ont suivi le cours de mon sommeil s’arrêtent là et courant là l’air s’éteignant et réveillant s’atteignant prolongeant la douceur des draps que de mots j’ai laissé être douceur pour ne pas déranger mes mots de nuits éphémères les couleurs de ces vagues les pigmentsLire la suite « !chut! »
souffle dans le courant – matin
Changer de vocabulaire, tout mettre dans des sacs plastiques et sortir sur les trottoirs les poser là La tondeuse sans façon tond la pelouse, bruit d’un troupeau d’émeu, émolument de volatiles et vocifération au soleil de si bon matin qui surpris ouvre les volets en claquant et maugrée Une horde d’oiseaux aux couleurs criardes ayantLire la suite « souffle dans le courant – matin »
l’homme assis
quand il faut reprendre le temps s’apaise un silence éloigne les bruits l’architecture les lignes surgies d’une flute la musique suspendue le papier opaque retient l’encre créant un mouvement lui donne asile l’homme assis dans le coin en proie au vertige la géométrie et l’espace se fie au tempsLire la suite « l’homme assis »