Bien , mais sérieusement il se trouve que j’ai maintenant plus de cinquante ans, cela comme la jeunesse m’est passé, n’a l’air de rien me dites vous , hum , je pense qu’au contraire je me suis lassé de tendre le bras à moi même, une Ola, des mots qui rejoignent leur sens et ne s’évaporent plus qu’à moitié pendant que le tuyau arrose les plants il se trouve que je n’ai maintenant plus besoin de me tendre la trace, deux yeux deux oreilles et des bouches à nourrir m’adoucissent, je ramasse encore le sac, pleurer du moins haleter, un âne, hum , peut être , une mule, peut être, maintenant je vois les petits enfants qui ont besoin de moi, là bas je vois que l’ocre a rempli son seau, j’en vois qui sont sérieux et triste, sans que ça doive être, devrait pas être, je marmonne, c’est que le temps de l’égo a cessé, non, j’ai bien des fois où, sur le seuil je dois donner un coup de main et sérieusement , parler avec vous, là me fais perdre mon temps, au lieu de ça, des turbines, des bras pour actionner la roue, qu’ont ils ces yeux inefficaces contre les morsures, mon regard à l’air de se perdre dans le vague alors qu’il rejoint les dents pas encore ébréchées et la langue qui semble déparler mais cherche l’eau, tout cela est bien confus et si clair, vibration de l’air qui ride la surface, de l’aide l’on veut de l’aide près de l’hiver près de la cabane en métal je demande est demandée héée et c’est pourquoi dubitatif de tout autre projet mon corps est redevenu sec tend la soif pour boire à la coupe.
