je pense à ces fragiles montures de paille à ces figures tressées d’herbe ces signes de l’impermanence et de la fragilité
tu y rappelles constamment consciente que rien ne dure que le bonheur n’est jamais sûr et que broie le destin
sur nous la tristesse et le monde comme des grappes trop lourdes à porter j’en fus submergé pendant que toi tu y vis la confirmation
les anges en terre cuite et les ailes de papiers n’ont rien pu faire ni les céramiques les peintures de toujours et les alliances
pas d’embarcation à basculer il a fallu continuer seules lumières à trouer le néant mes anges et les galets
je me vois incessant cherchant la poussière devançant l’heure et ne trouvant rien de toi
» Je me vois incessant cherchant la poussière devançant l’heure et ne trouvant personne »
Comme c’est romantique et bouleversant !
oui mais c’est aussi difficile à vivre et c’est la condition de la liberté qui s’éprouve seule