ces poèmes que j’ai écris que j’ai pensé dans la nuit ont suivi le cours de mon sommeil s’arrêtent là et courant là l’air s’éteignant et réveillant s’atteignant prolongeant la douceur des draps que de mots j’ai laissé être douceur pour ne pas déranger mes mots de nuits éphémères les couleurs de ces vagues les pigments
Nébuleuse les poèmes sont mes embrassades vers toi mes poèmes
de lin sont cotonneux le couvre-lit le plat des plis ressemblent à mon rêve, le blanc piqué me renvoie à cette grande attention dans le même ton la broderie se fait imperceptible me renvoie à l’ indissociable que tu es pour moi indissociable parce que si finement tissé brodé piqué à l’affinité
cisèle
bien sûr la force des rouges et des ors la pleurésie orientale aux murs le sacré rappel rappelle quoi la joie arrive ce qu’en tendant le respect la lumière parée des lavements dans les cuves de la réjouissance célèbre
Un hommage là où l’homme se tend vers le soleil là où la femme dirige les rayons vers l’entre-deux cuisse au creux des seins ou à la pointe, peinte mosaïque pente d’effluve ton parfum la sauge la femme tend pudiquement la tunique ou la robe, couvre le rayon d’une jupe l’éclat de la jambe irradie n’en a nul besoin le soleil consterné dit merci et rient les oliviers
moi je me tais bien sûr admiratif devinant ce qu’il y a à comprendre,
comprendre m’indique le partage ; toi bien sur comprend cet avec et le par la traversée la tunique de laine chaud le lien de touche en touche fortifie le sens
Un seul mot résume et déflagre nul besoin de mot !salve! le soleil l’a compris quand au matin brutalement il lui a amené ses douceurs en a rabattu les draps, l’angoisse et la nuit s’en sont échappé, ce nom encore, ce mot, cette odeur, salve, !salve! la lumière libérée joyeuse va vient de toi à moi , heureuse
et dans le matin caféisant je remarque tous les détails, c’est vrai je suis amoureux de la lumière je la photographie sur le mur lorsque l’ombre est si douce, baiser, étreinte, caresse, l’ombre dit merci au mur et est lumière aussi et en réchappe, joyeuse vive , les touches de peinture vibrent d’or les carreaux de bleu sur les cloisons est partout libératoire tourne en dérision la pensée cloisonnée et rigide ton bleu est rire éclat libération aime carrés ouverts pour les nier mieux les illuminer ; le café je l’ai pris dans le bleu dans la finesse proximité les palmes se sont touchées accolade envers la tasse j’ai vu le bel abri et l’oiseau me prenant pour toi m’a dit merci « il a plu cette nuit » aucune facilité mais la beauté pour abri , protège de la cassure, le silence pépie comme je le fais lorsque le soleil se trompe et passe par mes tréfonds persuadé de croiser les persienne alors remonte l’inexprimable amour qui chute à rebours comme au Niagara
je suis comme cela, je chute
tu ne dis pas !chut! tu m’écoutes, je te sais patiente écouter ta voix m’enrobe tu attends que ma pensée orage s’éloigne, veut peut être dire que tu prends le temps que je rejoigne ton pas, les femmes savent tout cela elles n’ont pas besoin de le dire, l’essence suffit, inlassablement
la lumière habille le matin elle habite de poudre d’or les pigments sur les tapis il n’y est rien d’autre qu’entrecroisement c’est est une célébration
poudroiement
foudroiement
l’eau dans la douche et la fontaine pour qu’elle brille
ton lit
les draps rejeté pour que naisse le jour
le pli
je pense à la toge
la pulpe jaune sans la peau
la pelure sèche
je compte mes jours
chaque jour subsiste dans ce que je t’ai aime
et j’espère en le présent pouvoir dire ce qui n’est pas besoin de dire tant brille le jour
confirmation
mat
obsessionnelle
gravitationnelle
la chute dans le vertige
déflagration l’éclat tout intérieur et que je murmure à genoux devant tant de beauté
reconnaissant
encore une fois la coque retombe et tu fleuris quand je m’épanouis entier
comme l’enfant je ne bois pas baise de mes lèvre l’infinie reconnaissance par le reflet la lumière m’est mane, mana est esprit que je touche et laisse libre qu’il m’en éclaire me guide léger comme le voile lhabit qui caresse ton corps allié du vent
ce mot dis entre tes draps, sont ils bras / sauvent
Comme des mouvements lumineux où ombres et lumières composent. Echos imprimés, échos imprégnés, échos interceptés. Comme des mouvements emmenés à l’âme – souffle – irrigation. Puisque Muse, ma poésie à la voie, je gorge.
tu sais c’est le seul mouvement de mon coeur qui remonte de loin d’avant le commencement et qui déferle
oui bien sûr à le relire il y a tout cela , âme – souffle – irrigation et l’amuse de la muse sans jeu ,