et si rêver le long de l’ile , faire le tour de l’ile
l’ours dort et se demande quand elle reviendra et si elle restera , rira avec lui, l’ours si triste quand la mer se retire
et gambadant compte les joyaux, les galets sur la plage, les gouttelettes dans les vagues, les brumes des matins
mais rire avec toi, se dire que toi tu existe que tu es là quelque part que ton sourire est un feu
l’ours s’est retrouvé à travers un arbres blanc échoué et surpris ravalant sa mauvaise humeur furieux de ce mauvais tour a éclaté d’un rire qui t’a surprise toi et ton sourire il a bien fallut que tu y crois
et s’abandonne, à la marée, aux barricades des castors et aux émaux, aux laines des tapis sur le sol et à l’or de tes oreilles, à la perle
ému d’une grande inspiration je dis et si dieux veulent si dieu veut veux tu ?
de si loin qu’il lui semble remonter, est ce pour cela que je ne cesse de parler, parce que remonte ce qui enfoui attendait le moment et que tu as couvé ignorant mon existence mais me sachant et moi te sachant attendant ton visage la douceur de tes cuisses et mon amour caché dans les herbes la perle soudain fleurie
de quoi refuser de ne pas chanter mais tu le sais et je radote , je me tais je garde mon bonheur chaud comme une crêpe tu sais que ton jour est le jour de l’érable sucré vingt jours avant que ne commence la marche vers le mien et quand sonnera la chandeleur nous aurons fait le tour de l’ile émue, je te raconterai cet ours qui fut berger, le premier d’une longue lignée et je t’écouterai, ma vie a t’elle une autre finalité, tout s’en en allé à la mer, et j’ai aidé les vagues à repousser vers le large ces bois blanc qui me gênaient depuis je n’ai plus le temps que de t’écouter ou bercer tes douleurs
dis tu penses à moi ?