Au seuil d’une vie entre la graisse et le vélo, hachant la répétition des motifs, pris dans la matière même de l’autogenèse le flux loin d’entrainer dans un courant nous maintient immobile. C’est alors que rompant la structure par l’étonnement et un mouvement disruptif la figure préadolescente de l’Une surgit sans corps au milieu duLire la suite « disruptif »
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Alizarine
Je suis allé au magasin le long de l’avenue. On peut s’y garer et c’est sur mon chemin. Je vais d’habitude chez le traiteur chinois mais j’avais envie de revoir la vendeuse, d’une chevelure longue et noire qui la fait se soulever de terre, vent perpendiculaire. Elle a du chien, pas comme un lévrier afghanLire la suite « Alizarine »
Visage dévoré de liane
Au sortir d’une calme forêt de nuit, piétinée par l’humanité des sanctuaires comme de splendides éruptions dans le visage, jeunes frises de pierre secouées du rire des singes. Comme les rides des chemins tailladent cet entrelacement de bois pas de rivières mais des marécages par endroit où l’eau s’assoupit et la luxuriance. Un tigre, desLire la suite « Visage dévoré de liane »
Le phare
Il y avait les escaliers hantant qui tournaient, peut être en colimaçon ou en limace, c’est comme ça que le rêve finissait, en queue de poisson. Et la nuit me libérait de la tempête, l’escalier montait encore et encore à l’intérieur du phare, une à une les marches de fer pressaient d’accéder au dernier étage,Lire la suite « Le phare »
Or opposite when it blinks
Toujours être celui à coté de ou au dessus au au dessous ou derrière Pas tant que la tête à l’endroit ou à l’envers se regarde par en dessous ou en travers comme un avion lâche une bombe marche de travers d’un pas de Sénateur Pas de coté rétroviseur en diagonaleLire la suite « Or opposite when it blinks »
la haut
Seth vint jusqu’à la source, déterra l’idée à la forte odeur de femelle, l’étala sur la promiscuité de la mousse. La source est toujours un endroit humide et les lichens et les matières spongieuses jusqu’aux herbes d’eau les plus rampantes comme un bras dans la gorge sèche. Un lotus émerge de la surface opaque commeLire la suite « la haut »
La pluie vive de l’automne aiguise les troncs de la forêt Le feu d’argent se démène la rivière reste dans son lit Lézard se prélasse au soleil lézard se cache dans un trou l’éveil n’est pas donné à tous l’éveil suppose de se lever tôt Elle s’en va chercher de l’eauLire la suite
Neige froide dans les lointains dans le train du thé chaud dans ma tête la pluie bruine
Origami
(Lettre à Megumi) Je te regarde, je suis si mélancolique et je te vois pensive. les yeux perdus dans le vague. Tu es de ce pays que j’ai regardé de mes yeux émerveillé d’enfant, ce pays de bambous de papier et de cerisiers, ce pays du grand calme et de la fascination bruyante. Un songeLire la suite « Origami »
Même noire
Astre Lune même noire je lève les yeux fondée au blanc te songe la courbe je scande la ronde j’aime te voir nénuphar nimbus l’ovale la tendre te prendre pour eau et rire