Au sortir d’une calme forêt de nuit, piétinée par l’humanité des sanctuaires comme de splendides éruptions dans le visage, jeunes frises de pierre secouées du rire des singes. Comme les rides des chemins tailladent cet entrelacement de bois pas de rivières mais des marécages par endroit où l’eau s’assoupit et la luxuriance. Un tigre, des oiseaux et des hommes parés de millénaires remplacent d’autres hommes s’éteignent comme le reste de la végétation. Le soleil se dispute à la pluie mais c’est la nuit qui domine, le velours chaud les étincelles des myriades, c’est cette épopée qui règne le jour et que comme un film surexposé à l’infini s’enroulant sur lui même la nature et le stylet du tailleur s’empressent de copier. Le temps hoquète inattentif à sa cacophonie, soudainement sans prise la clairière à l’intérieur de soi, crachant le bétel du vide.
