Avant le jour

Le ton est donné. C’est entre les heures du réveil que sans bien comprendre, on laisse s’échapper, quoi, toute la question, et l’esprit ver se met à tisser des liens pour une belle couverture, fil d’Ariane soudain cassé; survient l’éveil et tout autre chose.

courir

L’abord réel du monde n’est plus répercuté que par des masses de couleurs, à prédominance verte la chaleur et l’humidité situent immédiatement dans le cuit et le monde dans la vapeur. Le vital tend à s’échapper, on y voit une poursuite qui de masque en masque se dérobe, échappant au point final de l’immobilité définitive.Lire la suite « courir »

suturer, dit il

Les assemblages  permettent de réverbérer un clair obscur incertain à la lumière de notes d’une musique ou la salamandre d’un émail mord la voix : on suit le fil incertain sur le chemin du rasoir se blessant à chaque pas, à chaque écart du larynx, un pansement à chaque doigt arrête les saignements. Dans laLire la suite « suturer, dit il »

L’autre boite

Après des nuits et des nuits sans sommeil, finalement prendre conscience du réveil. Ce n’est pas qu’il fasse beau ou que la traversée fut rude mais le moment est propice au réveil. Le voyage comprend les jours aussi bien que les nuits. Sur la grève allongé cet indéfini d’une eau qui s’achève et  un sentierLire la suite « L’autre boite »

genêt et pluie

Je quitterai sans pleur sans pleure la terre inculte vertébré qui grogne grognent les nuées filoches vers ses brumes qui  trempent     les mousses les champignons les arbres de la la montagne l’edelweiss et l’Everest les fleurs attardées les chardons et l’âne   chaque crissement mon pinceau et mon œil   gens vifs instrumentsLire la suite « genêt et pluie »