Le ton est donné. C’est entre les heures du réveil que sans bien comprendre, on laisse s’échapper, quoi, toute la question, et l’esprit ver se met à tisser des liens pour une belle couverture, fil d’Ariane soudain cassé; survient l’éveil et tout autre chose.
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la pie bleue
Soudainement par la fenêtre ouverte l’oiseau en pardessus bleu penche la tête trois p’tits tours et puis dit non La pie plante son bec et puis s’en va
courir
L’abord réel du monde n’est plus répercuté que par des masses de couleurs, à prédominance verte la chaleur et l’humidité situent immédiatement dans le cuit et le monde dans la vapeur. Le vital tend à s’échapper, on y voit une poursuite qui de masque en masque se dérobe, échappant au point final de l’immobilité définitive.Lire la suite « courir »
d’être effilé
Je vais au magasin acheter quelques courses. A travers les rayons je ne sais plus trop ce que je suis venu prendre, je n’ai plus envie de rien. je vois passer cette silhouette, ces cheveux longs et si noirs, comme une ombre elle ma vu. Elle vient à coté de moi ranger quelques boites, malLire la suite « d’être effilé »
en boule
Mais pourquoi faut il se réveiller ? Le sommeil est un état paroxystique, je reprends la forme au réveil je suis tordu comme tous les jours même si ça passe et que le fil se détend, me déroulant de nouveau dans une succession d’anneau du jour, j’ai essayé de faire comme si je dormais encoreLire la suite « en boule »
suturer, dit il
Les assemblages permettent de réverbérer un clair obscur incertain à la lumière de notes d’une musique ou la salamandre d’un émail mord la voix : on suit le fil incertain sur le chemin du rasoir se blessant à chaque pas, à chaque écart du larynx, un pansement à chaque doigt arrête les saignements. Dans laLire la suite « suturer, dit il »
L’autre boite
Après des nuits et des nuits sans sommeil, finalement prendre conscience du réveil. Ce n’est pas qu’il fasse beau ou que la traversée fut rude mais le moment est propice au réveil. Le voyage comprend les jours aussi bien que les nuits. Sur la grève allongé cet indéfini d’une eau qui s’achève et un sentierLire la suite « L’autre boite »
genêt et pluie
Je quitterai sans pleur sans pleure la terre inculte vertébré qui grogne grognent les nuées filoches vers ses brumes qui trempent les mousses les champignons les arbres de la la montagne l’edelweiss et l’Everest les fleurs attardées les chardons et l’âne chaque crissement mon pinceau et mon œil gens vifs instrumentsLire la suite « genêt et pluie »
blablatent les castors
Pour ne pas dormir du sommeil du mort, dire ce qui vient à l’esprit avec la charge électrique de la baïonnette qui rentre dans le ventre, sans métaphore accompagner du cri ce mot qui monte et vient au lèvre, il se doit d’être juste. Qu’en sait on ? Un mot fait déclic, il éveille leLire la suite « blablatent les castors »
xylophone
Fille de l’aube Mord le brin coupant Air du fil de l’herbe deux pieds sur terre Pas de boue ruisseau étincelant ruisseau désaltérant éléphant, grenouilles et femmes qui papotent les cannes les bambous de plus en plus fous le givre du matin tard dans la nuit j’ouvre un livre je sors dans la nuit chaudeLire la suite « xylophone »